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Sahara marocain : processus lancé pour la représentation trumpiste des États-Unis

Le président américain élu Joe Biden ne s'est pas encore prononcé sur le dossier du Sahara occidental. « Chaque administration dispose de la prérogative de décider sa politique étrangère », a rappelé M. Schenker cette semaine à Alger, où il a fait escale dans le cadre d'une tournée régionale. « Sur la question de savoir si les États-Unis seront présents sur le terrain au Sahara occidental, je veux être clair : les États-Unis n'établissent pas de base militaire au Sahara occidental » et l'état-major du commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom) « n'y sera pas relocalisé », a-t-il dit.

En attendant le remplacement de Donald Trump à l'échelon le plus élevé du pouvoir américain, les États-Unis persistent et signent dans la reconnaissance de la marocanité du Sahara avec un pas de plus vers l'ouverture d'un bureau à Dakhla.

Quels vont être le rôle et le statut du bureau dont le processus d'ouverture est lancé ce dimanche 10 janvier à Dakhla dans la zone du Sahara et plus précisément dans une des provinces du Sud ? La réponse à cette question va être ultérieurement précisée par l'ambassade des États-Unis.

En attendant, l'Amérique a concrétisé avec ce processus ouverture son acceptation de la marocanité du Sahara dans le cadre de l'accord signé sous les auspices américains ayant permis le rétablissement des relations entre le Maroc et Israël. Pas de quoi ravir les indépendantistes du Front Polisario à propos de ce territoire au statut non encore réglé par les Nations unies.

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