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El youm âarssak : Le succès d'une chanson et d'un clip algéro-marocains

Amine Babylone, chanteur algérien, vient d’achever son nouveau clip en partenariat avec un artiste marocain. Il est publié depuis le 13 novembre 2020.

Le El youm âarssak (aujourd’hui, c’est ta fête, ndlr), tel est le titre de son nouveau clip. Son complice marocain s’appelle Salim cravata. «Chacun de nous avait enregistré dans son pays», nous explique Babylone. La moitié du clip avait était tournée à Kouba (Alger) et la seconde moitié du clip à Casablanca (Maroc).

Pour Babylone, la nouvelle chanson interprétée dans le clip évoque un sujet d’actualité. «Avec mon ami Salim, nous avons voulu donner l’image de la fraternité qui existe entre les deux peuples frères du Grand Maghreb, l’Algérie et le Maroc à travers cette chanson algéro-marocaine, nous dit-il. Nous sommes des artistes et nous voulons chanter ensemble pour démontrer qu’il n’y a aucune différence entre nos deux peuples», ajoute-t-il.

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Parallèlement à ce clip, Babylone nous dévoile légèrement la caractéristique de son nouveau clip, qui s’articule sur une variété musicale, la pop, la ballade, le raï et enfin un air méditerranéen. Babylone prépare un CD, un projet culturel, qui réservera beaucoup de bonnes surprises.

Amine Babylone est un autodidacte. Depuis son très jeune âge, il s’est familiarisé avec la guitare, en manipulant le précieux instrument de musique acheté par son père, un ingénieur forestier, responsable du secteur au niveau de la wilaya de Tipasa.

Depuis l’école primaire jusqu’au lycée à Gouraya, Amine Djemal, avant de devenir Amine Babylone, côtoyait le groupe musical local Iyourayène, qui activait au sein de la maison de jeunes réalisée durant le règne du défunt wali de Tipasa, Hadj Mohamed Ouchen. «C’est avec eux que j’avais commencé à découvrir les techniques musicales, nous dit-il, je me suis développé, ce fût le décollage pour moi et j’ai commencé à travailler dans le domaine musical ajoute-t-il.

Dès mon entrée à la faculté, je suis passé à un autre stade, je me suis rendu compte que je ne peux plus me passer de la musique, tout en étant étudiant en médecine», conclut l’auteur de la chanson Zina qui a propulsé Babylone, pour atteindre la notoriété mondiale.

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