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L'accueil de réfugiés Afghans à Metz

La ville de Metz se dit prête à accueillir des réfugiés afghans qui demanderaient l'asile politique. Elle oublie toutefois que c'est déjà le cas depuis longtemps. L'association Carrefour accueille depuis des mois une dizaine de jeunes Aghans dans ses établissements.

Il est l'un des rares maires de droite à se prononcer en faveur de l'accueil des réfugiés afghans, qui quittent leur pays après le retour au pouvoir des talibans. Dans un post sur Facebook, le maire de Metz, François Grosdidier, explique combien la situation en Afghanistan le "révolte" et "[l]'écœure". Il se dit prêt à accueillir ces réfugiés qui fuient leur pays par crainte d'être assassinés par le nouveau régime, à cause des représailles qu'ils pourraient subir.

Dans les heures et les jours qui viennent, le CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) et les associations devront faire le point sur leurs capacités d'accueil. Le maire de Metz souhaite également que des citoyens parrainent des familles afghanes, pour les aider dans leur intégration, "comme ma famille l'avait pratiqué quand j'étais très jeune et qu'on accueillait des réfugiés du sud-est asiatique", lors de l'arrivée au pouvoir des Khmers rouges au Cambodge, dans les années 70.

Tous ses grands principes oublient toutefois que de nombreux Afghans sont déjà sur le territoire messin depuis plusieurs mois, bien avant la chute de Kaboul aux mains des talibans. C'est le cas, par exemple, avec l'association Carrefour qui accueille une dizaine de mineurs afghans depuis le début 2021 dans le cadre de la protection de l'enfance départementale et de la prise en charge de mineurs isolés étrangers. Paradoxe : l'évêché, toujours très catholique au sens d'avoir la main sur le coeur, est parti en guerre contre cette association pour une affreuse opération de spéculation immobilière.

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