Le nombre de frontaliers travaillant au Luxembourg a évolué un peu plus vite que celui des résidents du Grand Duché (+4.3% contre +3%) au cours de l'année 2017. Ils sont désormais 183.548 à passer la frontière française, belge ou allemande chaque jour pour venir travailler, soit 6.961 personnes de plus qu'en fin 2016.
Les plus nombreux restent les Français, avec 94.702 frontaliers (51,6%). Les Belges avec 44.535 frontaliers sont presque aussi nombreux que les Allemands (44.311), soit 24 % pour chacune de ces deux nationalités.
Parmi les résidents, le nombre de travailleurs issus de l’Union européenne a augmenté de 3.3% quand celui des non-communautaires a progressé de 12.1%.
Les activités spécialisées et les services de soutien (+6% sur un an), ainsi que les «activités d’information et de communication» (+7% sur un an), sont les branches les plus dynamiques. Pour la première, le développement favorable provient des activités comptables et des activités des sièges sociaux. Pour la deuxième, il est dû aux activités de programmation informatique.
Ces deux branches couvrent 20% de l’emploi salarié. Elles sont responsables pour 34% des créations nettes d’emplois entre le quatrième trimestre 2016 et le quatrième trimestre 2017.
Mais le commerce, les transports, l'hébergement et la restauration restent les domaines où travaillent le plus de frontaliers. Plus de 93.000 d'entre eux figurent dans ces branches, suivies par l'administration et les services publics avec plus de 82.000 frontaliers.
A noter que seulement 109.335 personnes de nationalité luxembourgeoise travaillent comme salariés au Grand Duché de Luxembourg, soit 26 % seulement.
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