L’icône de la résistance palestinienne était ce week-end à La Courneuve pour appeler au soutien de sa cause et témoigner du quotidien sous occupation israélienne.
Ses cheveux blonds bouclés ramenés en chignon et son keffieh noir et blanc noué autour du cou, elle s’est prêtée aux entretiens et aux selfies pour « plaider sa cause ». Alors que les autorités israéliennes avaient informé sa famille qu’elle ne serait pas autorisée à quitter la Cisjordanie occupée, Ahed Tamimi, a finalement pu se rendre à la fête du journal du Parti communiste français, L’Humanité, à La Courneuve près de Paris, du 14 au 16 septembre.
À 17 ans, celle qui est devenue une icône de la résistance palestinienne à l’occupation israélienne après avoir passé huit mois en prison pour avoir giflé deux soldats, a pris la parole devant des milliers de personnes massées devant la grande scène. « Je veux dire à Trump que Jérusalem restera la capitale de la Palestine », a lancé Ahed Tamimi, faisant allusion à la décision du président américain d’y déménager de Tel Aviv l’ambassade des États-Unis.
« Les réfugiés palestiniens, nous n’avons pas besoin de l’argent des Américains mais de retourner sur notre terre » et de retrouver « notre dignité », a-t-elle ajouté. « Nous devons être unis face à l’occupation », a-t-elle plaidé.
« Quand tu es un jeune Palestinien qui a 17 ans aujourd’hui, tu subis quotidiennement les pratiques de l’occupation israélienne », a témoigné la jeune militante, expliquant que « même les enfants palestiniens sont arrêtés aux checkpoints israéliens et contrôlés ».
La Fête de l'Huma a aussi bénéficié de la présence active de Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l'U.E. Elle a lancé un appel à la solidarité internationale.