Entre le 10 et le 19 juillet, l'Institut de santé Carlos III a calculé les effets des fortes chaleurs sur la santé publique. Les femmes âgées sont les plus exposées.
En ce moment, plusieurs pays souffrent de la chaleur extrême et l'Espagne n'échappe pas à la règle. Depuis le mois de juin, la péninsule ibérique est sur le qui-vive avec des épisodes de canicule qui se succèdent dans tout le pays.
Pour calculer le nombre de décès imputables à la chaleur, l'Institut de santé Carlos III a comparé le nombre de décès enregistrés sur la période du 10 au 19 juillet aux décès normalement attendus à cette période, reposant sur des données statistiques.
En calculant la différence entre ces deux données, l'institut espagnol est arrivé à une conclusion: durant la période étudiée, l'Espagne a enregistré une surmortalité de 1047 décès imputables aux fortes chaleurs, tout en précisant que chacun de ces décès n'a pas été étudié individuellement
Le profil majoritaire parmi ces victimes donne la possibilité d'appréhender les publics les plus vulnérables face aux épisodes caniculaires. Ainsi, près des deux tiers des décès enregistrés - 650 - concernent des femmes. De plus, 672 des décès concernent des personnes de plus de 85 ans.
La dangerosité des canicules longues
Dernier enseignement: plus les canicules sont longues, plus elles ont des effets néfastes sur la santé humaine. Le 10 juillet, premier jour de la période étudiée, 15 personnes sont décédées. Le lendemain, ce chiffre a été presque multiplié par deux, pour atteindre 28 décès. Lors des deux jours de l'épisode de chaleur, 184 décès quotidiens ont été enregistrés chaque jour.