Maglor - Des centaines de personnes ont participé à une manifestation interdite à Paris pour soutenir le peuple palestinien et demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Malgré l'interdiction prononcée par la préfecture de police, les manifestants ont réussi à se rassembler Place du Châtelet, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre.
Les manifestants étaient majoritairement pacifiques, mais certains ont jeté des projectiles sur les policiers, selon les médias. Les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Au total, 21 personnes ont été interpellées et 1359 verbalisations ont été opérées.
Parmi les manifestants figuraient des élus, tels que le député écologiste Aurélien Taché et le député LFI Jérôme Legavre. Samia Orosemane, humoriste, était également présente et a affirmé que "l'urgence, c'est le cessez-le-feu, arrêter de tuer des femmes, des enfants, des hommes".
Le tribunal administratif a validé la décision de la préfecture de police d'interdire la manifestation, jugeant que cela était nécessaire pour maintenir l'ordre public et éviter des actes antisémites. Cependant, les manifestants ont contesté cette décision, affirmant qu'ils avaient le droit de s'exprimer et de demander un cessez-le-feu pour protéger les civils palestiniens.
La manifestation a eu lieu dans un contexte de tensions entre Israël et la Palestine, après une attaque sanglante commise par des commandos du Hamas contre des civils israéliens, suivie de représailles massives de l'armée israélienne contre la bande de Gaza. Les pertes humaines sont considérables des deux côtés, avec plus de 1 400 morts en Israël et plus de 7 700 en Palestine, selon les chiffres officiels.