Par Maglor - La nomination de Rachida Dati au poste de ministre de la Culture a provoqué un élan de réactions contrastées, suscitant une série de commentaires et de spéculations. Dans un entretien avec Le Parisien, Mme Dati a abordé ces réactions en dénonçant ce qu'elle perçoit comme un "mépris de classe" dans le traitement de son accession à ce poste. Elle a répondu avec résilience, soulignant l'importance de son engagement envers l'accès à la culture pour tous, tout en partageant son propre parcours modeste.
La ministre a exprimé sa gratitude envers les nombreux Français qui ont salué sa nomination, soulignant la possibilité d'un leadership issu de milieux modestes. Loin de s'enliser dans les commentaires négatifs, elle a souligné l'importance de son combat pour l'accès à la culture, rappelant son expérience personnelle avec le BiblioBus dans sa cité.
Par-delà les spéculations sur son engagement politique futur, Mme Dati a clarifié son intention de revitaliser des institutions culturelles telles que les conservatoires municipaux, le théâtre pour les jeunes, et les Maisons des Jeunes et de la Culture. Elle a également souligné la nécessité de défendre la puissance de l'audiovisuel public, faisant de ces initiatives des priorités clés de son mandat.
Même en tant que ministre de la Culture, Rachida Dati n'abandonne pas son rôle en tant que maire du VIIe arrondissement de Paris. Elle garde un œil sur les élections municipales à venir en 2026, indiquant que son engagement et son soutien viennent d'élus parisiens partageant son ambition de remporter la ville.
En réponse aux spéculations sur un accord électoral avec le président Macron, la ministre a réfuté ces allégations, soulignant l'absurdité de discuter des élections de 2026 au moment de sa nomination. Rachida Dati poursuit son chemin avec détermination, prête à relever les défis culturels qui se présentent à elle, tout en s'érigeant contre les jugements fondés sur la classe sociale.