Ambassadeur de la chanson algérienne à l’étranger depuis les années 1970, Djamel Allam est mort à 71 ans à Paris des suites d’une longue maladie.
(AFP) - Djamel Allam, un des principaux chanteurs Kabyles, avec Idir et Lounis Ait Menguellet, est décédé samedi à Paris à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie, a annoncé le ministre algérien de la Culture.
« Je viens de recevoir une triste nouvelle […] le grand artiste algérien, l’un des maîtres de la chanson kabyle Djamel Allam est décédé après une logue maladie dans un hôpital parisien », a écrit M. Azzedine Mihoubi sur son compte Twitter.
Le chanteur était hospitalisé depuis des mois en France pour soigner une grave maladie, selon les médias algériens.
Ambassadeur de la chanson kabyle moderne à l’étranger
Porte-voix de la chanson algérienne à l’étranger, Djamel Allam a suivi ses premiers cours de musique au Conservatoire de Bejaia (250 km à l’est d’Alger) au lendemain de l’indépendance du pays en 1962, avant d’entamer sa carrière en Algérie et à l’étranger. En 1967, alors qu’il était machiniste au théâtre du Gymnase à Paris, l’artiste a rencontré de grands noms de la chanson française, à l’image de Brassens, Georges Moustaki, Léo Ferré et Bernard Lavilliers.
En 1973, il sort son premier album « Mara-d youghal » (Quand il reviendra), un de ses célèbres tubes avec lequel il obtenu un grand succès, puis « les rêves du vent » en 1978, « Si Slimane » en 1981 et « Salimo » quatre ans plus tard.
En 2001, il sort « Gouraya », du nom d’une montagne près de Béjaïa, sa ville natale en petite Kabylie, à l’est d’Alger, produit par Safy Boutella qui fut en 1989 le co-producteur avec Martin Meissonnier du disque « Katche », qui révéla Khaled.