Gérard Depardieu fait partie de ces personnages qui n'ont pas le sens du ridicule. Heureusement pour lui ! On le croyait ami intime de Valdimir Poutine et de la Russie, le voici ami de Bouteflika et de l'Algérie.
L'évasion fiscale de Gérard Depardieu en Belgique et son rapprochement avec Vladimir Poutine avaient eu mauvaise presse. A la recherche permanente de ce qui peut flatter son égo, voici que l'acteur vieillissant du cinéma français, en pleine promotion de la saison 2 de Marseille, une série Netflix, a déclaré sa volonté de s’installer à Alger.
Invité sur le plateau de l’émission Quotidien de Yann Barthès dernièrement, l’acteur s’est permis une petite sortie dont il a le secret de la délicatesse. « Les Algériens qui vivent à Marseille ne pourraient pas se comporter comme ils se comportent à Marseille en Algérie. Jamais vous ne verrez un Algérien mal se comporter en Algérie, car ils sont vite ramenés par les anciens et par le respect. »
Interrogé quelques jours plus tard par le journal La Provence, l'acteur est revenu sur ses propos. « Cela a peut-être été mal compris. Je vais bientôt habiter en Algérie, comme Eric Cantona d'ailleurs, qui habite à Oran. J'ai choisi Alger. C'est un pays splendide. Ce que j'ai voulu dire, c'est que les Algériens de Marseille n'oseraient pas dire le quart de ce qu'ils disent, en Algérie. Le sens du respect se perd. Il est beaucoup plus marqué là-bas. »
En 2015, Depardieu avait affirmé vouloir se débarrasser de ses biens français. « Je veux juste me barrer de ce pays. Ce n'est pas le problème des impôts locaux. Je ne suis pas d'accord avec l'utilisation que l'on fait de l'argent de nos impôts ». Direction l’Algérie alors ? Bref, de par Dieu, l'acteur rejette la France pour épouser l'Algérie pays où les mots démocratie et corruption sont caractéristiques, le premier par son absence, le second par son omni-présence. Bienvenue Monsieur Depardieu, évadé fiscal, au pays de la corruption.