Pas moins de sept mille (7000) policiers sont mobilisés pour sécuriser les espaces publics à Alger durant le mois de Ramadan, a indiqué samedi un communiqué de la sûreté départementale de la capitale algérienne.
«En prévision du mois sacré, les services de la sûreté d'Alger ont mobilisé quelque 7000 policiers, tous grades confondus, afin de sécuriser les grands centres commerciaux et les espaces et places publics, les marchés et les gares routières, y compris le tramway et le métro», indique le texte.
La sécurisation concerne également 1045 centres d'examen, de collecte et de correction des épreuves de fin d'année (différents cycles), selon le texte repris par l’agence de presse algérienne (PAS, officiel).
Sur cet effectif, plus de 2300 agents sont affectés à la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, a précisé la même source.
Comme nombre de pays musulmans, la capitale algérienne connaît une ambiance particulière durant le mois sacré.
Les marchés connaissent une affluence des citoyens, tandis qu’en soirée les terrasses de café et les magasins sont pris d’assaut.
Aussi, cette année, l’essentiel des examens de fin d’année se tiennent durant ce mois.
En effet, l’examen de fin de cycle primaire se déroulera le 23 mai, tandis que le brevet d’enseignement moyen (BEM), examen de passage au lycée, est prévu du 28 au 30 mai prochain.
Mais si l’examen du baccalauréat est programmé du 20 au 25 juin prochain, auquel est consacré un dispositif spécial sur tout le territoire, les examens du «bac blanc» auront lieu, eux, du 27 au 31 mai.
Même si le dispositif vise essentiellement à anticiper d’éventuelles agressions, les autorités algériennes demeurent très vigilantes vis-à-vis du terrorisme, malgré une forte diminution de la nuisance terroriste, réduite à néant, notamment dans les centres urbains.
Durant la «décennie noire», (1992-2002), période où le pays était confronté à un terrorisme d’une rare violence, de nombreux actes terroristes avaient été commis pendant le mois de Ramadan.