
Maglor - RABAT – Juillet 2025 Alors que le Maroc accueille la Coupe d’Afrique des Nations féminine avec un professionnalisme salué par les instances sportives internationales, le comportement de la délégation algérienne suscite l’incompréhension et alimente une polémique embarrassante. En cause : le choix délibéré de masquer toutes les références au Maroc, pays organisateur, sur les badges, les images officielles et les communications publiques.
Une volonté manifeste d’occulter le pays hôte
Les joueuses algériennes et leur staff ont été filmés recouvrant de ruban noir les mentions “Morocco 2025”, présentes sur leurs accréditations. Le sélectionneur lui-même a retourné son badge lors de plusieurs interviews. Sur les chaînes algériennes, les images officielles de la CAN ont été coupées ou floutées lorsqu’elles montraient les logos de la compétition ou les drapeaux marocains.
Un geste qui, au-delà de son caractère puéril et peu sportif, envoie un message lourd de symboles : celui d’un refus de reconnaissance du pays hôte, au détriment de l’esprit de la compétition.
Rivalité politique ou jalousie mal placée ?
Ce type de comportement s’inscrit dans un contexte plus large : les relations rompues entre l’Algérie et le Maroc depuis 2021, nourries par des tensions diplomatiques, territoriales et médiatiques. Mais ce refus de reconnaître une organisation réussie peut aussi traduire une jalousie politique, selon plusieurs observateurs.
« Ce n’est plus de la simple rivalité : c’est une posture enfermée dans une fierté mal placée, qui nuit à l’image du pays », explique un analyste maghrébin basé à Bruxelles. Pendant que le Maroc renforce son influence continentale par des actions concrètes, l’Algérie multiplie les réactions défensives et les provocations symboliques.
Une attitude à haut risque diplomatique et symbolique
La CAF a rappelé à l’ordre la Fédération algérienne, et pourrait aller plus loin en cas de récidive. Mais au-delà des possibles sanctions sportives, c’est l’image de l’Algérie sur la scène africaine et internationale qui s’en trouve écornée.
Ces prises de position non fondées, ces gestes symboliques déplacés, peuvent contribuer à accélérer l’isolement de l’Algérie dans une Afrique où l’intégration, la coopération et le pragmatisme gagnent du terrain. Dans un monde où l’image compte, refuser de jouer le jeu de la diplomatie sportive, c’est se mettre soi-même à l’écart.

Des voix discordantes en Algérie même
Sur les réseaux sociaux, de nombreux Algériens critiquent ces agissements. Ils dénoncent un comportement « mesquin », « humiliant », « inutilement agressif », et rappellent que les joueuses algériennes méritent mieux que d’être instrumentalisées dans un conflit politique.
« Quand on efface le nom du Maroc, c’est notre crédibilité qu’on efface aux yeux du monde », écrit une internaute. Beaucoup appellent à laisser le sport aux sportifs, et à tourner la page de ces logiques de confrontation permanente.
Une occasion manquée… mais un Maroc toujours debout
La CAN féminine 2025 aurait pu être un symbole d’unité, un exemple de réussite collective pour le football féminin africain. Le Maroc a rempli sa part avec sérieux, hospitalité et vision, confirmant son statut de locomotive sportive sur le continent.
Face à cela, le choix de l’Algérie de s’enfermer dans une posture négative pourrait bien se retourner contre elle, tant en matière d’influence que d’image. À vouloir effacer le Maroc, elle risque surtout de se marginaliser davantage dans un paysage africain en mutation.