Par Maglor - Une nouvelle affaire met en lumière les pratiques inquiétantes du polisario, cette fois impliquant Filleh mint Chahid mint Laaroussi, une jeune fille sahraouie adoptée par une famille espagnole. Retenue contre son gré après un séjour en Espagne dans le cadre du programme « vacances en paix », alors qu'elle a grandi au sein d'une famille espagnole qui l'a adoptée.
Filleh mint Chahid mint Laaroussi n'est malheureusement pas la première à subir une telle situation. D'autres jeunes filles sahraouies adoptées par des familles espagnoles ont été séquestrées par le polisario après avoir visité leur famille dans les camps de Tindouf. Les noms de Nadjiba Mohamed Belkacem, Elkouria Badbad Hafed, Maloma Morales de Matos et Darya Embarek Selma rappellent des cas similaires, mettant en évidence une pratique récurrente et préoccupante.
Sous l'influence du polisario, les parents biologiques de Filleh mint Chahid mint Laaroussi ont délibérément détruit ses documents de voyage, l'empêchant ainsi de retourner chez sa famille adoptive en Espagne. La jeune fille a été retenue contre son gré dans les camps de Tindouf, faisant face à une situation délicate.
Face à ces circonstances, sa famille adoptive a fait appel à Hammada Ould Essaleh, un sahraoui qui a réussi à l'exfiltrer du prétendu camp de Laayoune à Boucraa. Elle se trouve actuellement au Consulat d'Espagne à Oran depuis le mercredi 3 janvier 2024, en attente de son rapatriement vers l'Espagne.
Cependant, cette affaire a suscité l'attention des autorités algériennes qui tentent malheureusement de forcer le retour de la jeune fille dans les camps de Tindouf, en dépit de son refus, afin de contenir les troubles provoqués par les menaces proférées par ses proches à l'encontre des familles du sahraoui responsable de son enlèvement.
Cette nouvelle affaire souligne la nécessité de mettre fin à ces pratiques inacceptables et de garantir le respect des droits fondamentaux des individus, indépendamment de leur origine ou de leur situation.
Cet incident devrait inciter la communauté internationale à réfléchir sur la manière dont l'exploitation des mineurs et des enfants dans les camps de Tindouf, évoluant de la contrainte à porter des armes à leur utilisation dans le chantage financier envers des familles espagnoles qui leur ont confié leurs enfants adoptifs, enfreint les lois marocaines strictes en matière d'adoption, particulièrement pour les étrangers.
Il semble donc que les informations circulant sur le Front Polisario, suggérant que ce mouvement séparatiste traverse une crise financière si grave au point d'extorquer financièrement des familles espagnoles, soient exactes.