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L’Algérie accuse le Maroc d’être derrière le rapport de l’UNICEF

Le Maroc est une fois de plus dans le viseur de l’Algérie. Cette dernière l’accuse d’avoir orienté le rapport de l’UNICEF sur les conditions de vie des jeunes algériens qui porte la signature du directeur général de l’agence onusienne en Algérie, désigné comme « pur produit du Makhzen ».

« Rudement touchés par le chômage et la précarité, les jeunes algériens sont également confrontés à une faible scolarisation et une exclusion économique », indique le rapport de l’UNICEF intitulé « La transition des 15-24 vers la vie adulte ». Un passage qui a suscité de vives réactions de la part d’Algérie presse service (APS). Il est de « notoriété publique » que l’UNICEF est chargé par l’Assemblée générale des Nations Unies d’une « mission bien claire, celle de défendre les droits des enfants, d’aider à répondre à leurs besoins essentiels et de favoriser leur plein épanouissement. Cependant, ne soyons pas dupes, cet inadmissible rapport erroné a été commandé par des affabulateurs qui ont été derrière les rapports mensongers de la Banque mondiale et de ses relais », écrit l’agence officielle algérienne, qui accuse le directeur général de l’UNICEF d’être à la solde du Maroc.

« Visiblement, le premier responsable de cette organisation onusienne en Algérie s’est trouvé d’autres centres d’intérêt comme l’emploi, les maladies ou encore les accidents de la circulation. […] Qui mieux qu’un pur produit du Makhzen pour accomplir cette sale besogne », commente l’APS. Selon elle, cet « énième rapport mensonger sur l’Algérie, qui porte la signature du représentant de l’UNICEF en Algérie, ce personnage qui émarge au Makhzen marocain, où il a obtenu son doctorat de médecine, ne passera pas ». « Cette mystification, imaginée par ce serviteur du Makhzen, est déjà dans la poubelle de la compilation de tous les mensonges énoncés volontairement pour essayer de déstabiliser l’Algérie nouvelle », poursuit l’agence officielle algérienne.

Selon l’APS, l’UNICEF aurait bien fait son travail si elle avait mis en « exergue la place importante qu’occupent les enfants dans la politique de l’État ». « Rien que pour cette rentrée scolaire, plus de 12 millions d’enfants ont rejoint le banc des écoles aux frais de l’État », fait-elle, avant de vanter les mérites de l’Algérie.

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