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Le communiqué du Polisario : une déclaration de reddition face aux victoires diplomatiques du Maroc

La diplomatie marocaine, sous la conduite clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, poursuit une série de victoires continues sur les scènes régionale et internationale, consacrant ainsi un profond basculement dans les rapports de force juridiques et politiques relatifs à la question artificielle du Sahara marocain. Des consulats qui s’ouvrent à Laâyoune et à Dakhla, aux résolutions onusiennes réaffirmant la crédibilité et le sérieux de l’initiative d’autonomie, en passant par le soutien croissant des grandes puissances et l’isolement étouffant de ceux qui s’opposent à l’intégrité territoriale du Royaume — tout confirme, jour après jour, la fin imminente du projet séparatiste et l’avènement d’une ère de règlement définitif et réaliste.

Dans ce contexte diplomatique dynamique qui a redéfini les contours du conflit artificiel autour du Sahara marocain, le soi-disant "Polisario", à un moment d’effondrement politique sans précédent, tente de s’accrocher à un discours vacillant pour tromper l’opinion internationale et sauver les apparences face à la succession de ses échecs. Son dernier communiqué n’est, en réalité, que l’écho affaibli d’une débâcle diplomatique face à un État qui a bâti son projet politique sur la légitimité, la légalité et un droit historique inaliénable.

Le communiqué publié par le Polisario illustre une tentative tardive et désespérée de repositionnement à un moment charnière, où la dynamique diplomatique marocaine atteint le stade du règlement définitif de la question du Sahara marocain, à quelques jours seulement de la tenue du Conseil de sécurité. Alors que la communauté internationale s’accorde désormais à considérer l’initiative marocaine d’autonomie comme la seule solution réaliste et crédible, le mouvement fictif tente, par un langage diplomatique ambigu, de faire croire à sa capacité de s’engager de manière constructive — une manœuvre destinée à sauver le peu de crédibilité qui lui reste après l’effondrement total de ses narratifs obsolètes.

Ses appels à la "bonne foi" et à la "disposition au dialogue" ne sont qu’une façade lexicale visant à éviter de reconnaître la fin de la phase d’instrumentalisation politique du conflit, dans un contexte marqué par l’érosion du soutien de certaines capitales régionales et par la conviction grandissante que le projet séparatiste est devenu un fardeau humanitaire et politique, tant pour les populations séquestrées à Tindouf que pour toute la région.

La lecture du communiqué dans sa conjoncture temporelle et politique révèle qu’il s’apparente davantage à une déclaration de reddition qu’à une véritable initiative de négociation. Le Polisario cherche ainsi à se ménager une issue diplomatique à une impasse historique qu’il a lui-même créée. En brandissant le discours de la paix, il reconnaît implicitement la victoire du Maroc et du droit international, alors que le Conseil de sécurité s’apprête à consacrer cette orientation dans sa prochaine résolution, annonçant ainsi la fin du mythe séparatiste et l’ouverture d’une nouvelle ère de souveraineté pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara.

Lahoucine Bekkar Sbaai 
Analyste politique et expert stratégique.

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