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Lettre ouverte aux médias instrumentalisés : quand Le Monde devient l’écho d’une propagande anti-marocaine

Le titre provocateur – « Le Monde : Une farce journalistique au service d’une propagande anti-marocaine » – illustre avec une clarté glaçante la dérive inquiétante de certains médias français, jadis reconnus pour leur rigueur, mais aujourd’hui transformés en caisses de résonance de narratifs hostiles au Maroc. Loin de tout travail d’investigation sérieux, ces articles reposent sur des insinuations, des raccourcis et des accusations sans la moindre preuve tangible, révélant ainsi la faillite d’une certaine déontologie journalistique.

Il est frappant de constater que ces plumes dites « respectées » choisissent sciemment de détourner leur regard des crises profondes qui ébranlent la scène politique française, notamment les turbulences au sein de l’Élysée et les fractures sociales qui minent la cohésion nationale, pour concentrer leurs attaques sur une monarchie marocaine stable et légitime. Ce déplacement d’attention ne relève pas du hasard, mais d’un agenda politique soigneusement orchestré, où le Maroc devient le bouc émissaire idéal pour masquer des failles internes.

Le traitement médiatique de Le Monde s’inscrit ainsi dans une logique de guerre d’influence où certains lobbies, aveuglés par la nostalgie d’une domination révolue, utilisent la presse comme une arme. Loin de constituer une critique constructive, ces campagnes s’apparentent à des offensives médiatiques destinées à fragiliser l’image d’un Royaume qui, par sa stabilité, son développement et son rôle stratégique en Afrique, dérange plus qu’il ne rassure.

À travers cette farce éditoriale, il ne s’agit pas seulement d’attaquer un pays, mais bien de saper un modèle politique qui incarne, au sein du monde arabe et africain, la continuité, la légitimité et la modernité sous l’égide d’une monarchie historique. Face à cette entreprise de désinformation, il est du devoir de tout observateur averti de rappeler que le Maroc n’a pas besoin de plaire aux faiseurs d’opinion stipendiés, mais qu’il avance, avec confiance et détermination, porté par la légitimité populaire et le poids de son histoire.

Ainsi, à ceux qui transforment la noble mission journalistique en arme de propagande, cette interpellation s’impose : plutôt que d’alimenter des narratifs biaisés, pourquoi ne pas commencer par investiguer sur les zones d’ombre qui entourent le pouvoir dans leur propre capitale ?

Lahoucine Bekkar Sbaai

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