
A l’occasion de la 3ème édition de la journée internationale de l’éducation célébrée le 24 janvier, le bureau de l’UNESCO pour le Maghreb a démontré, une nouvelle fois, l’urgence de relancer et redynamiser l’éducation pour la génération COVID-19
Intensifier la collaboration et la solidarité internationale pour placer l’éducation et l’apprentissage tout au long de la vie au centre du processus de relèvement, c’est l’objectif de la 3ème édition de la journée internationale de l’éducation qui s’est tenue le 24 janvier. A cette occasion, le bureau de l’UNESCO pour le Maghreb rappelle l’état de l’éducation perturbée aux quatre coins du monde par les répercussions engendrées par la pandémie de COVID-19. D’après les données collectées par l’UNESCO, la moyenne mondiale est de 100 journées d’école perdues à cause de la pandémie et des fermeture d’école. Dans les cinq pays du Maghreb, ce sont en moyenne 79 journées dont ont été privés les élèves et les étudiants, avec des variations notables entre l’Algérie (67 jours) et la Mauritanie (92 jours), comme nous interpelle le bureau de l’UNESCO au Maghreb dans un communiqué, ajoutant que, malheureusement, ces perturbations sont encore très présentes. Les inégalités sociales, économiques et numériques ont ainsi été amplifiées par le Covid-19, exposant toute une génération au risque d’une catastrophe éducative. Toutefois, la pandémie a aussi fait ressortir le rôle central de l’éducation dans les sociétés, en tant que bien public commun et fondement de la cohésion sociale, du bien-être et des possibilités d’action.
Pour changer la donne face aux conséquences dues à la pandémie de Covid-19, l’UNESCO a lancé la Coalition mondiale pour l’éducation de l’UNESCO qui a fédéré 160 partenaires depuis son lancement en mars 2020. Cette dernière rassemble diverses organisations résolues à mener des actions de sensibilisation et de mobilisation en faveur de l’éducation, illustrées entre autres par la campagne « Sauvez notre avenir ». Et le bureau de l’UNESCO d’interpeller : « Alors que la pandémie de COVID-19 entre dans ses deuxième et troisième vagues, le moment est venu d’intensifier la collaboration et la solidarité internationale en vue de placer l’éducation et l’apprentissage tout au long de la vie au centre des efforts de relance et de transformation vers des sociétés plus inclusives, plus sûres et plus durables. Il est temps d’investir afin de mieux adapter les systèmes éducatifs du monde entier à la réalité de l’interdépendance que la pandémie a précipitée, et de faire de l’éducation un moyen de promouvoir la justice sociale, la paix, le respect de la diversité, les droits de l’homme et les valeurs démocratiques ».