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« Communiqué officiel de l’Académie des Marocaines du Monde en réaction à l’article publié par Le Monde »

L’Académie des Marocaines du Monde a pris connaissance de l’article publié le 25 août par Le Monde. Plus qu’une analyse, il s’agit d’une accumulation de spéculations, qui traduisent moins une volonté d’informer qu’un biais persistant à l’égard du Maroc.

Le rôle premier du journalisme est de rapporter des faits, de vérifier ses sources, et de donner aux lecteurs une vision équilibrée. Ici, au contraire, l’on devine une volonté de créer un doute en insinuant une prétendue fragilité de l’institution monarchique. Ce procédé, qui consiste à suggérer plutôt qu’à démontrer, s’éloigne des standards d’un vrai travail d’investigation.

Le Maroc, depuis des siècles, a bâti sa stabilité sur un socle solide : le pacte historique de la bay’a, qui unit le Souverain à son peuple. C’est ce pacte qui a permis au Royaume de traverser les tempêtes de l’histoire – invasions, crises économiques, rivalités régionales – sans jamais rompre le fil de sa continuité institutionnelle. À travers les siècles, la Monarchie a toujours incarné un facteur d’unité et de résilience.

C’est ce lien particulier que certains observateurs étrangers ne saisissent pas. Ils veulent lire le Maroc avec les lunettes de leur propre histoire politique, oubliant que la Monarchie marocaine n’est pas une simple structure administrative, mais une institution profondément enracinée dans l’histoire, la culture et la spiritualité du pays. Elle est à la fois garante de l’indépendance nationale, ciment de l’unité et moteur des réformes.

Aujourd’hui encore, les faits parlent d’eux-mêmes : les institutions fonctionnent, les décisions stratégiques se prennent, et le pays avance. Sur le plan international, le Maroc est reconnu comme un acteur de stabilité et de médiation. Sur le plan interne, les grands chantiers économiques et sociaux se poursuivent, au bénéfice des citoyens. Les tentatives de présenter un Maroc « en suspens » relèvent donc davantage de la fiction journalistique que de la réalité.

En vérité, ce type d’articles ne fait que renforcer le lien de confiance et de loyauté entre le Roi et son peuple. Chaque fois que des voix extérieures ont tenté de douter de la solidité de ce lien, l’histoire a démontré l’inverse : plus la critique est injuste, plus l’unité se resserre.

Le Maroc n’a pas besoin de convaincre par des mots : ce sont ses réalisations, sa stabilité et son avenir qui en sont la preuve. Aux spéculations, nous opposons des faits. Aux insinuations, nous répondons par la force tranquille d’une nation qui avance.

L’Académie des Marocaines du Monde dénonce fermement ces pratiques journalistiques biaisées et infondées, qui ne respectent ni l’éthique de la profession, ni le devoir de vérité envers les lecteurs. Elle rappelle que le lien singulier entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et son peuple ne peut être fragilisé par des conjectures médiatiques, et elle appelle à un traitement responsable et respectueux du Maroc et de ses institutions.

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