Le Maghreb des Films a su relever le défi de la pandémie du coronavirus et réaffirmer sa présence au cours de cette année 2021. La présente édition du festival cultive une véritable dimension rétrospective. Au programme, des hommages, des ateliers et des thématiques consacrées, entre autres, au Printemps tunisien.
La totalité des films projetés à Paris ou en régions portent sur le Maghreb, les populations d’origine maghrébine et la rive sud de la Méditerranée. Lien ici pour le Catalogue
Et comme à l’accoutumée, de nombreux réalisateurs seront présents dans les différentes séances concoctées par le Maghreb des Films.
Histoire du cinéma marocain
Mercredi 8 décembre, à l’Institut des Cultures d’Islam, a été programmée une soirée thématique autour du cinéma marocain ; La Septième Porte, une histoire du cinéma au Maroc de 1907 à 1986
Ahmed Bouanani (1938-2011) est un grand cinéaste marocain. Il a laissé derrière lui de nombreux manuscrits, dont un texte unique par sa valeur historique ; « La Septième Porte, une histoire du cinéma au Maroc de 1907 à 1986 ». Un ouvrage publié à titre posthume en 2020, aux éditions Kulte, au Maroc.
La première présentation en France de ce livre majeur sera suivie par une projection du film « La Septième Porte », d’André Zwobada, (1910-1994). Réalisateur, producteur et scénariste français.
Les rencontres du Maghreb des films se tiennent chaque année au mois de novembre ou décembre à Paris. Depuis sa création en 2009, le Maghreb des films a déjà projeté environ 800 films et a conçu un fonds cinématographique équivalent.
La vocation du Maghreb des films est de promouvoir les cinématographies liées au Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie) et d’organiser des rencontres et des tables rondes autour des projections.
Les rencontres du Maghreb des films s’intéressent à toutes les propositions cinématographiques dans leur diversité ainsi qu’aux films de patrimoine et aux archives filmiques.