
Salima Ayadi est une artiste discrète dont le talent fait l’unanimité. À travers ses œuvres colorées et minutieuses, elle couvre la beauté de l’Algérie dans son exposition “Ma route de la soie”.
L’artiste algérienne Salima Ayadi expose dix-neuf tableaux et une trentaine de foulards dans le cadre de l’exposition intitulée «Ma route de la soie», qui met en avant le patrimoine culturel algérien – architecture arabo-musulmane, motifs de céramique et de faïence, calligraphie – au Musée des antiquités et des arts islamiques, à Alger, du 22 janvier au 13 février 2022.
Sortie en 1982 de l’École des beaux-arts d’Alger avec un diplôme en communication visuelle, cette artiste produit depuis plus de trente-sept ans des œuvres en recourant au procédé de la peinture sur soie. C’est à l’occasion d’un voyage en Suisse qu’elle est initiée, grâce à un ami artiste, à cette technique. Elle crée des tableaux et des foulards pour le compte d’institutions nationales comme le Sénat, l’Assemblée populaire nationale (APN) ou pour de grandes entreprises comme Sonatrach, Sonelgaz, Air Algérie, entre autres.
Un art noble, une technique capricieuse
La peinture sur soie est un art noble qui requiert une grande technicité. Il nécessite en effet une grande réflexion et un plan d’attaque préalable à la création, car aucun retour en arrière n’est possible une fois l’encre imprégnée sur le tissu. L’erreur est fatale, d’autant plus que Salima a un goût prononcé pour les couleurs vives, qui signent ses toiles où chaque détail est méticuleusement dessiné.