Abdelmajid El Idrissi qui se présente comme un "journaliste activiste" vient d'adresser un courrier à Maglor où il dénonce la "mentalité de troupeau" qui règnerait au Maroc. Nous avons choisi de publier son texte, sans y retoucher, et en lui laissant l'entière responsabilité de ses propos qui ne sauraient engager Maglor.
La culture qui domine la scène publique marocaine est franchement sans vergogne.
C'est une culture de mentalité de troupeau, une culture des cafés, dont ne survit même pas une grande partie des chercheurs, cadres, étudiants, personnel et professeurs. C'est un Maroc lâche et non scientifique.
Sommes-nous, en tant que Marocains, destinés à être des lâches et à ne pas être sérieux à propos de tout ? La culture de la paille que l'on chante sur toi... la culture de la vulgarité, du « rire courageux » et de la « honte », la culture du « commérage et du sarcasme », la culture des cafés et du « bla bla », la culture de ceux qui parlent et ne savent pas écouter, la où la culture de l'écoute est absente, la culture de ceux qui se disputent pour se gagner...
C'est vrai qu'il est possible de discuter de tout, de la liberté d'expression, des droits civils et universels et des droits de l'homme, et les lois des libertés publiques le dérivent, mais pourquoi discutons-nous avec assurance, violences et hurlements ? Dans toutes les matières, avec le même enthousiasme, comme si nous étions des universitaires ?!
Pourquoi discutons-nous les uns des autres comme si nous avions raison et que notre idée est absolue et non évoquée ?
Pourquoi prétendons-nous que l'autre est « comme un esclave de Raswa » parce que j'ai raison et que l'autre perd son temps !
« Pourquoi Kanganwa » au lieu de bavardages intimes et de discussions fluides, pourquoi crier plutôt qu'à voix basse ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi...
La raison, à mon avis, c'est qu'il n'est pas surprenant de savoir que la question est liée au taux d'analphabétisme des masses populaires, à la qualité de l'éducation et au degré de sensibilisation, au de lecture et de culture dans les campagnes .
Quand il y a un manque d'éducation, d'éducation, de culture, de mentalité civilisée et de conscience... toutes sortes de confiance, manque d'humilité, manque de communication de base, manque d'art d'écouter, faire semblant de savoir tout et tout, parler sans arrêt, faire semblant pour avoir raison, nous sommes confrontés à une communication boiteuse, une personne handicapée et passive se retrouve dans une querelle et est remplie de "riet de le zé :"
De quoi parle-t-on alors face à cette situation misérable ? C'est la nécessité de créer une « classe moyenne sociale » au niveau du savoir, de la conscience et de la culture. C'est l'épine dorsale de la société civile et l'esprit et la conscience du Maroc, sous une identité et une conscience collectives fortes, et un renforcement au sein de la connaissance que tout ce qui constitue un corps solide et l'auto -immunité de la société marocaine face aux fluctuations et aux changements culturels rapides et les changements technologiques dans le monde...
Ce que nous revendiquons et recherchons, c'est la "culture du citoyen marocain", qui est une "classe moyenne culturelle" ou un pont géant et grand entre le monde et l'élite et le simple niveau de la pensée populaire "Kahwagi" ... semblable à choisi la tentative "en cours" de créer une classe moyenne au Maroc sur le plan social et économique Il faut penser la même pour le monde et le champ de la culture marocaine. Le gouffre entre la classe ouvrière et la classe simple, entre la classe "éduquée" et la classe "commune", doit être réduit et convergé, et le gagnant est la patrie.
Parler de la mentalité de troupeau, c'est parler de "psychologie de groupe", qui est une psychologie positive dans les pays modernes qui a abordé le langage de la sagesse, de l'examen minutie constructive, de l'observation scientifique, de la citoyenneté, de la contribution de mon opinion et de l'interaction, pas seulement de l'émotion et de l'analyse. Par son empreinte digitale et sa vision personnelle. Alors que le Maroc à ce jour est encore destructeur et négatif et entrave le développement et la modernité marocains souhaités... En accordant cette classe moyenne culturelle, il van ya crimes moins de moins de , et moins de prisons. Les écoles et les laboratoires se multiplient, la créativité augmentée, la sécurité augmentée... On s'éloigne de plus en plus du citoyen passif vers le citoyen actif...
Et entre les solutions de "Zarout" et la domestication du magasin... et entre l'éducation et l'éducation à la citoyenneté, une nation attend avec regret…. ...