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Canicule : Bousculade, intrusion, violences... dans les piscines de Moselle

Le week-end a été marqué par une intrusion caniculaire dans des piscines, notamment à Hagondange et à Amnéville, en Moselle. 

Le week-end s’est déroulé dans la confusion dans plusieurs piscines et centres aquatiques de Moselle.

Le centre Aquarives, situé à Hagondange (Moselle), a par exemple vu plusieurs centaines de personnes s’introduire sur le site, samedi 18 juin 2022. Un groupe de plus de 400 personnes se serait ainsi introduit sur le site, en plus des clients déjà présents.

Une vingtaine de policiers sont intervenus rapidement. "C’est des jeunes qui venaient de Metz, de Borny, de Woippy et de Thionville (Moselle). En fait, comme la piscine de Hayange était fermée, ils ont essayé de rentrer à l’Aquarives sans payer. Il y avait déjà beaucoup trop de monde à cause de la canicule", explique Fabrice Marseu, délégué départemental de FO Police en Moselle, à France 3 Lorraine. "Aussi lorsque la direction a décidé de bloquer l'accès, la situation est devenue hors de contrôle, et nos services ont du intervenir car certains jeunes avaient pénétré illégalement".

Toujours selon la police, "on est d’abord resté à l’extérieur pour ne pas être pris à partie. Comme on a eu peur qu’il y ait des blessés, nous ne sommes pas intervenus à l’intérieur tout de suite, pour éviter un mouvement de foule".

En parallèle, les forces de l’ordre ont dû gérer un groupe de jeunes à la piscine d’Amnéville.

Le dimanche 19 juin, à Amnéville (Moselle) comme le centre Aquarives était fermé, les mêmes scènes de paniques se sont produites. "Ils ont arraché les douches et les tourniquets, les grilles. Ils ont tout dégradé et il y eu des bagarre avec les vigiles" ajoute Fabrice Marseu. Un témoin raconte : "il y avait des dizaines de voitures de police. A l'intérieur de la piscine, des jeunes sont montés sur le grand plongeoir qui était fermé. Le maître nageur leur a dit "c’est interdit". Ils l’ont tapé et poussé dans l’eau".

Une interpellation s’est produite le lendemain, dimanche à 16h : l’un des participants était soupçonné d’avoir donné un coup de poing à un maître-nageur, mais il a finalement été libéré faute de preuve.

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