Première génération, customisée ou transformée en pickup : plus d'une centaine de passionnés arborent fièrement leurs Twingo dans le cadre d'un rassemblement organisé samedi et dimanche à l'aérodrome de Chambley-Bussières (Meurthe-et-Moselle) à l'occasion des 30 ans de la petite Renault.
(AFP) - C'est dans une ambiance bon enfant que les propriétaires de 117 Twingo, qui étaient inscrites à l'évènement samedi à la mi-journée, se sont rassemblés. Ces passionnés sont venus des quatre coins de la France et même de différents pays d'Europe en Lorraine pour montrer leur bolide et découvrir ceux des autres.
Mellissa Bartoli, 36 ans, est la présidente de Génération Twingo, l'organisateur de l'évènement. Elle explique à l'AFP qu'elle ne se "(voit) pas dans un autre véhicule" qu'une Twingo, qu'elle a connu dès le premier modèle, en 1993, lorsque sa mère recherchait un nouveau véhicule à la suite de la naissance de sa sœur. En plus, "elle a une bonne bouille", avec ses phares ronds, sourit-elle.
Des amoureux de la petite voiture
Jean-Michel Sauvage est venu de Bretagne avec sa compagne Fabienne. Tous deux montrent fièrement leur Twingo transformée en pick up vert pomme et allongée dans ce cadre de 40 cm. "C'est une auto qui m'a pris presque un an pour la transformer. Je suis pas carrossier de métier, j'ai fait ce que j'ai pu, j'ai pris mon temps", explique-t-il. Amoureux de voitures, quatre autres Twingo les attendent dans leur garage.
Prêts à tout pour continuer de rouler avec leur véhicule adoré, ils pourraient la transformer en électrique si cela était la seule solution compte tenu des nouvelles normes environnementales. Lorsqu'elle est sortie, en 1993, il se disait de la Twingo qu'elle avait une allure de grenouille, surnom qui lui est resté. Alors Michael a customisé la sienne, notamment en la peignant afin qu'elle ressemble en tous points à l'amphibien... En prenant soin de chaque détail : des grenouilles sont glissées jusque dans les phares.
Le clou du spectacle, particulièrement pour les visiteurs, a eu lieu peu avant 15 heures ce samedi, lorsque le pilote professionnel Pascal Dragotto a fait une démonstration de Dragstar : la petite citadine crachait du feu et faisait de la fumée par l'arrière: un bruit semblable à celui d'un avion résonnait alors dans l'aérodrome. Une dame âgée est, elle, venue avec une pancarte sur sa petite Renault, qu'elle souhaitait vendre. "Mais non, il faut la garder!" lui ont répliqué plusieurs amoureux de cette voiture.