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Moselle et Meuse rêvent de vitesse supérieure à 80 km/h

La Moselle et la Meuse font partie des 28 départements qui demandent au gouvernement de renoncer à abaisser la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires.

Les 28 départements qui ont fait parvenir une lettre au Premier ministre Édouard Philippe proposent plutôt du «cas par cas» notamment sur les axes accidentogènes. «Les habitants des territoires ruraux sont directement impactés par cette mesure, la voiture constituant souvent le seul moyen de transport de proximité», soulignent ces élus dans une lettre ouverte également transmise à l'AFP vendredi.

La décision, annoncée en janvier, de limiter à partir du 1er juillet, au nom de la sécurité, la vitesse à 80 km/h, au lieu de 90 km/h, sur 400 000 kilomètres de routes secondaires à double sens et sans séparateur central a déjà suscité de nombreuses indignations d'élus locaux.

«L'application généralisée et indifférenciée de cette nouvelle règle engendre inévitablement une incompréhension de la part des automobilistes», explique dans cette lettre François Sauvadet, président de la Côte d'Or et du groupe Droite, Centre et Indépendants (DCI) à l'Assemblée des départements de France à l'initiative de ce courrier.

Outre la Moselle et la Meuse, les autres signataires sont les président des Conseils départementaux de l'Aisne, des Ardennes, de l'Aube, de l'Allier, des Hautes-Alpes, du Calvados, du Cantal, de Charente, Corrèze, de la Creuse, de l'Essonne, de l'Indre, de l'Isère, du Jura, de Haute-Loire, du Loiret, de la Manche, de la Marne, de la Haute-Marne, du Nord, de l'Orne, du Rhône, de Saône-et-Loire, du Val d'Oise et de l'Yonne.

 

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