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Algérie : Les progrès économiques salués par la Banque mondiale

Maglor - La Banque mondiale a récemment salué les efforts de l’Algérie pour redresser son économie. Grâce à une diversification accrue et une gestion prudente des finances publiques, le pays enregistre des taux de croissance soutenus et un retour à l’équilibre extérieur, tout en se positionnant comme un acteur économique résilient dans un contexte mondial incertain.

Des performances économiques prometteuses

Lors d’une conférence le samedi 7 décembre 2024, Ousmane Dione, vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA, a affirmé que l’Algérie est « en train de progresser de manière tout à fait positive » sur le plan économique. Selon lui, les résultats parlent d’eux-mêmes : une croissance stable oscillant entre 3,9 % et 4 % par an depuis la crise de la COVID-19.

Ce redressement économique a été soutenu par des exportations robustes d’hydrocarbures et une gestion rigoureuse des finances publiques, permettant au pays de maintenir un solde de la balance courante positif. Les réserves de change de l’Algérie, désormais capables de couvrir près de 16 mois d’importations, témoignent également de la solidité retrouvée de son économie.

En parallèle, la maîtrise de l’inflation a contribué à stabiliser le pouvoir d’achat des Algériens, un atout précieux dans un contexte mondial marqué par des pressions inflationnistes. Ces résultats traduisent l’efficacité des réformes engagées et leur impact sur la stabilité économique et sociale du pays.

Diversification : le défi clé pour l’avenir

Malgré ces réussites, la Banque mondiale a souligné l’importance de poursuivre les efforts pour diversifier l’économie. Si des progrès notables ont été réalisés dans les secteurs de l’agriculture, du tourisme, du digital et des startups, ces industries restent encore marginales dans le PIB national.

Pour renforcer cette dynamique, la Banque mondiale recommande une stratégie plus proactive en matière de communication et de marketing. Selon Ousmane Dione, il est crucial de mieux faire connaître ces progrès à l’international pour attirer des investissements étrangers et positionner l’Algérie comme une destination économique compétitive.

Une position stratégique à exploiter

L’Algérie bénéficie d’une position géographique stratégique, qui pourrait être davantage mise à profit pour renforcer les échanges économiques et technologiques avec les autres pays africains. En intensifiant ses relations commerciales sur le continent, le pays pourrait s’ouvrir de nouvelles perspectives de croissance durable.

Ousmane Dione a souligné que cette ouverture pourrait également favoriser le développement de pôles régionaux en Algérie, transformant le pays en un carrefour économique pour l’Afrique du Nord et au-delà.

Conclusion : une trajectoire positive à consolider

Les efforts de l’Algérie pour redresser son économie portent leurs fruits, comme en témoignent les indicateurs salués par la Banque mondiale. Toutefois, pour pérenniser cette dynamique, il est impératif de renforcer la diversification économique, de promouvoir les secteurs non pétroliers et d’exploiter pleinement les atouts géographiques et stratégiques du pays.

Ces défis, bien que significatifs, sont à la hauteur des ambitions affichées par l’Algérie. En poursuivant ses réformes et en investissant dans des secteurs clés, le pays pourrait non seulement consolider ses acquis, mais également ouvrir une nouvelle ère de prospérité économique et sociale.

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