(AFP) - L'épidémie de choléra déclarée début août en Algérie, ne subsiste désormais que dans une seule des six régions touchées et le nombre d'admissions et de patients encore hospitalisés a considérablement chuté ces derniers jours, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.
"L'épidémie est actuellement circonscrite à la wilaya (préfecture, ndlr) de Blida", un des foyers de l'épidémie, située à une cinquantaine de km au sud d'Alger, a assuré le ministère dans un communiqué reçu par l'AFP.
Le nombre d'hospitalisations liées à des suspicions de choléra a chuté de plus de moitié (56%) "ces trois derniers jours" et près des deux tiers (61%) des quelque 200 patients hospitalisés depuis le début de l'épidémie sont rentrés chez eux.
L'ensemble des patients admis à l'hôpital El Kettar d'Alger, l'une des deux structures où étaient regroupés et placés en quarantaine les malades au niveau national, en sont sortis, précise le ministère.
Seule l'autre structure, l'hôpital de Boufarik, dans la wilaya de Blida, accueille encore des patients.
Réapparu début août en Algérie, où les derniers cas recensés - des cas isolés - remontaient à 1996, le choléra s'est propagé dans six wilayas, celle d'Alger et cinq autres alentour (Blida, Tipaza, Bouira, Médéa et Aïn Defla).
Depuis le début de l'épidémie, 62 cas de choléra, dont deux mortels, ont été confimés à la date du 28 août, selon le ministère.
Le choléra est une infection intestinale aiguë provoquée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par un vibrion, qui provoque fortes diarrhées et vomissements. Il peut entraîner une déshydratation sévère et la mort en l'absence de traitement rapide.