Huit ans après sa fermeture, le Royaume du Danemark a rouvert officiellement lundi son ambassade en Algérie.
La cérémonie d'ouverture a été co-présidée par le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel et de son homologue danois, Anders Samuelsen.
La "réouverture de cette ambassade témoigne de l'intérêt accordé par le Royaume du Danemark aux liens historiques unissant les deux pays et reflète aussi notre souci de renforcer et d'élargir les relations politiques et économiques bilatérales privilégiées", a déclaré le chef de la diplomatie algérienne, cité par l'agence officielle APS.
Pour sa part, le ministre danois s'est félicité de la réouverture de l'ambassade de son pays, mettant en avant l'importance de renforcer les relations politiques et économiques entre les deux pays.
Arrivé dimanche à Alger dans le cadre d'une visite de trois jours visant à "renforcer les relations bilatérales, notamment la consolidation de la coopération économique entre les deux pays", M. Samuelsen a eu des entretiens avec ses hôtes algériens.
Dans ce sens, M. Messahel a souligné "l'excellence" des relations politiques entre Alger et Copenhague, relevant qu'il y a une "constante" concertation entre les deux parties sur notamment la lutte antiterroriste, l'immigration clandestine et l'extrémisme violent.
Au plan économique, le ministre danois s'est entretenu avec le ministre algérien de l'Energie, Mustapha Guitouni.
Lors de cet entretien, les deux hommes ont abordé les opportunités d'affaires et d'investissements ainsi que les voies et moyens de partager les expériences entre les deux pays et de renforcer les relations bilatérales, notamment dans le domaine des hydrocarbures et des énergies renouvelables, a indiqué un communiqué du ministère algérien de l'Energie.
De son côté, le chef de la diplomatie danoise s'est réjoui des "belles perspectives" d'affaires entre l'Algérie et le Danemark dans le domaine des hydrocarbures, de l'éolien et du solaire en particulier.
Dans la journée de mardi, il est prévu que M. Samuelsen procède, en compagnie du ministre algérien de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui, à la pose de la première pierre à Blida (50 km au sud-ouest d'Alger) du complexe algéro-danois de fabrication de médicaments.
Dans la même journée, il est attendu la tenue d'un forum d'affaires algéro-danois, lequel permettra "de mieux identifier les possibilités d'investissement notamment en Algérie, pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures".