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Covid-19 : Le Maroc met fin à ses restrictions sanitaires aux frontières

Les restrictions sanitaires (PCR ou Pass Vaccinal) à l’entrée du territoire marocain sont levées à partir de ce vendredi. Une décision qui doit contribuer à relancer définitivement l'industrie touristique durement touchée par deux années de crise sanitaire.  

Les autorités marocaines ont décidé de mettre fin aux restrictions sanitaires imposées aux frontières pour empêcher la propagation du Covid-19, a annoncé l'Office national des aéroports (ONDA). Cette mesure, qui répond à une amélioration très nette de la situation pandémique, est effective dès ce vendredi 30 septembre.

« Suite à la décision des autorités marocaines, les restrictions sanitaires (PCR ou Pass Vaccinal) à l’entrée du territoire marocain sont levées à partir d'aujourd'hui », a écrit l'ONDA sur son compte Twitter. « Seule la fiche sanitaire du passager doit être présentée dûment renseignée » et remise à l'arrivée dans un aéroport marocain.

Depuis le 18 mai, les voyageurs désirant se rendre au Maroc devaient présenter un passeport vaccinal ou le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures ainsi qu'une fiche sanitaire.

Relancer l'industrie touristique

Selon le ministère de la Santé, les contaminations au Covid-19 ont chuté ces dernières semaines et la situation se caractérise désormais par une très faible propagation du virus dans tout le royaume. Sur 36 millions d’habitants, plus de 23,4 millions de personnes ont reçu une deuxième dose de vaccin, et près de 7 millions la troisième, depuis l'apparition du virus au Maroc le 2 mars 2020. Un total de 16 278 patients sont décédés du Covid-19.

Sur le plan économique, la fermeture des frontières du Maroc a frappé de plein fouet l’industrie du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, un secteur vital pour l’économie du pays. Mais depuis la réouverture de l'espace aérien marocain en février, le tourisme a pu repartir. Selon l’ONDA, les aéroports du Maroc ont accueilli plus de 12 millions de passagers pendant les huit premiers mois de l'année, soit un taux de récupération de 74% par rapport à la même période de 2019, avant la pandémie.

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