Renault portera sa capacité de production au Maroc à 500.000 véhicules par an, faisant du Royaume l'un de ses principaux pôles de production, a indiqué, samedi à Rabat, le Président-directeur général du groupe français, Carlos Ghosn.
"Nous allons avoir une capacité de production au Maroc de 500.000 voitures par an, faisant du Royaume l'un des principaux pôles de production de Renault, surtout que l'industrie automobile est devenue le premier secteur exportateur au Maroc", a affirmé M. Ghosn lors d'une séance plénière tenue dans le cadre de la 11ème édition de la World Policy Conference (WPC).
M. Ghosn a rappelé, dans ce sens, que l'usine de Tanger, la première d'Afrique, produit aujourd'hui 340.000 voitures par an, notant qu'elle est devenue une véritable plateforme d'exportation, puisque plus de 60% de sa production est destinée à l'export.
Le PDG de Renault a souligné qu'il s'agit d'une bonne coopération entre un groupe industriel, qui apporte les investissements et l'emploi, et un pays, qui assure la compétitivité, ce qui "permet la réalisation de choses importantes", notant la volonté politique du Maroc de devenir une grande puissance dans l'industrie automobile.
Cette 11ème WPC, qui réunit plus de 250 personnalités de haut niveau de divers horizons, venus de plus de 40 pays, est l'occasion d'échanger les réflexions, préoccupations et solutions autour des bouleversements incessants que connaît le monde.
Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l'Institut français des relations internationales (IFRI), cet événement international a été classé 3ème meilleure conférence de think tank au monde en 2017, d'après le Global Go-To Think Tanks Index de l'Université de Pennsylvanie.
Parmi les thèmes inscrits au programme de la WPC-2018, initiée sous le thème de la gouvernance mondiale (25-28 octobre), figurent les défis économiques majeurs pour les cinq prochaines années, les futurs de la Russie, la religion et la politique en Chine, l'impact d'un monde connecté sur la gouvernance mondiale, les migrations et l'avenir du multiculturalisme, l'avenir de l'euro, les conséquences de Trump, l'initiative "la Ceinture et la Route", les enjeux stratégiques de l'Europe, et la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Les travaux de cette 11ème édition porteront également sur les enjeux du commerce international, l'éducation, le développement de l'Afrique, les questions énergétiques et le climat, l'état de l'économie mondiale et bien d'autres sujets.