Les forces marocaines de sécurité ont mis en échec, dimanche, une tentative d’irruption de près 60 migrants illégaux africains dans un poste frontalier, séparant la ville de Fnideq (nord) de la ville de Ceuta (Sebta), placée sous l’autorité de l’Espagne, a-t-on appris de source sécuritaire.
Une source responsable de la sécurité de Fnideq, ayant requis l’anonymat pour des raisons administratives, a déclaré à Anadolu que près de 60 migrants issus des pays subsahariens, s’étaient rassemblés à 2 km du poste frontalier de « Bab Sebta », s’apprêtant à s’infiltrer pour accéder à Ceuta.
La source a ajouté que l’intervention rapide des forces sécuritaires a permis de mettre en échec cette tentative et obligé les migrants à retourner aux forêts où ils se réfugient, dans la région de Belyounech, à proximité de la frontière avec Ceuta.
Près de 1000 migrants se trouvent dans ces forêts, attendant l’opportunité de migration vers le sud de l’Espagne ou d’infiltration à travers les barrières frontalières pour accéder à Ceuta.
C’est la sixième fois que des migrants africains tentent d’entrer dans la ville de Ceuta, en faisant irruption dans le poste frontalier, depuis le début de l’année courante.
Plusieurs autres tentatives de franchissement des fils barbelés, entourant la ville de Ceuta à une hauteur de près de 8 mètres, ont également été enregistrées.
Les migrants sont souvent blessés, lors de ces tentatives, exécutées d’une manière violente.
En février dernier, 200 migrants illégaux ont tenté de franchir la barrière frontalière de la ville de Ceuta, mais, leur tentative a été déjouée.
En 2017, plus de 1130 migrants illégaux ont réussi à franchir les fils barbelés entourant Ceuta, selon les Autorités espagnoles.
Les villes de Ceuta et de Mellila, situées dans le nord du Maroc, sont soumises à l’autorité espagnole. Cependant, Rabat les considère comme étant occupées par l’Espagne, qui les avaient encerclées par des fils barbelés, d’une longueur de près de 6 km.