Mardi, le déraillement d'un train survenu à Bouknadel, au Maroc, a fait au moins sept morts et 125 blessés dont sept dans un état grave. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'accident.
Le drame est survenu mardi vers 10h00, heure locale, sur la commune de Sidi Bouknadel, au Maroc. Un train de passagers a déraillé à une vingtaine de kilomètres au nord de Rabat. Le directeur régional de la santé de Rabat-Salé-Kenitra, Abdelmoula Boulamizat, indique que “sept décès sont à déplorer”.
Un bilan qui pourrait prochainement s’alourdir car l’accident a également fait 125 blessés dont sept se trouvant dans un état grave. D’après les informations fournies par le directeur général de la compagnie ferroviaire de l’ONCF, Mohamed Rabie Khalie, le chef du train et l’assistant du conducteur auraient péri dans l’accident. Europe 1 ajoute qu’un Français ferait partie des victimes.
Accident ferroviaire mortel au Maroc : le chef du train parmi les victimes
L’ONCF qui, par voie de communiqué, a fait savoir qu’“une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident” et qu’elle “apportera plus de précisions dès la disponibilité de plus d’information”. On nous apprend que “le train a été examiné” et des “équipes techniques spécialisées ont examiné les rails” sans qu’aucune anomalie ne soit détectée. L’ONCF dément au passage l’inaction présumée des responsables de l’office quand les voyageurs d’un train précédent les avaient alertés de dysfonctionnements.
Le roi Mohammed VI a d’ores et déjà signifié qu’il prendrait en charge les frais d’inhumation. Également sur instruction royale, les blessés ont été conduits en direction de l’hôpital militaire de Rabat.
À en croire les images de la scène diffusées sur les réseaux sociaux, la locomotive et le wagon de tête auraient percuté les piliers d’un pont, amenant plusieurs wagons à se coucher sur le flanc. Cette navette, nous précise-t-on, assurait la liaison entre la capitale et Kenitra.
Un enregistrement audio entre trois employés de l’ONCF révèlerait pour sa part que le train n’aurait pas ralenti à l’approche d’un aiguillage et qu’il évoluait alors à une vitesse excédant les 100 km/h.