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L'Algérie et une nouvelle crise diplomatique : soutenir une « République du Rif » imaginaire pour pallier le déclin du Polisario

Maglor - Face aux revers diplomatiques successifs subis par le projet de la prétendue « République sahraouie », autrefois soutenue par quelques États, le régime algérien semble désormais s'engager dans une manœuvre désespérée. Il s'agit de la création d'une nouvelle cause fictive : la soi-disant "République du Rif". Ce mouvement traduit une stratégie récurrente visant à semer l'instabilité dans la région et à fragiliser ses voisins, en l'occurrence le Maroc.

Un soutien opportuniste à une entité sans fondement

Alors que la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara gagne en ampleur et que le Polisario perd de plus en plus d'appuis, l'Algérie a décidé de se tourner vers un nouveau front. Elle apporte désormais un soutien à une entité marginale, baptisée « le parti national rifain », dirigée par Yuba El Ghadidioui, une figure rejetée par la communauté rifaine elle-même.

Ce mouvement, composé d'un groupe restreint de six personnes sans influence réelle, sert de prétexte à l'Algérie pour tenter de reproduire le modèle du Polisario. L'objectif : multiplier les foyers de tension régionaux dans une tentative de saper l'unité territoriale du Maroc.

La propagande algérienne en action

Le 23 novembre 2024, un événement symbolique a été organisé en Algérie sous le slogan : "La République du Rif et le droit à l'indépendance" . Présenté comme une rencontre internationale majeure, ce rassemblement n'était en réalité qu'une mascarade orchestrée par le régime algérien, avec la participation de personnalités inconnues ou marginales, provenant notamment de pays historiquement alliés du Polisario, comme l'Afrique du Sud et le Mozambique.

Malgré une couverture médiatique exagérée par les médias algériens, la portée de cet événement reste insignifiante. Il illustre davantage le désespoir d'Alger que la pertinence d'une telle initiative.

Financement opaque et contradictions flagrantes

Ce nouveau projet reflète une contradiction manifeste : alors que l'Algérie traverse des crises économiques internes, le régime consacre des ressources importantes pour financer des causes fictives, comme celle portée par Yuba El Ghadidioui. Ce dernier, instrumentalisé par Alger, est devenu l'un des symboles de cette stratégie vouée à l'échec.

Cependant, le soutien financier et médiatique algérien ne parvient pas à masquer l'absence totale de légitimité ou de soutien populaire pour ce prétendu mouvement rifain. La communauté internationale, bien consciente des motivations politiques derrière ces actions, ne prête guère attention à ces initiatives artificielles.

Un pari perdu d'avance

Alors que l'Algérie tente de diversifier ses stratégies pour contrer la reconnaissance croissante de la marocanité du Sahara, les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous. Le soutien international au Maroc continue de se renforcer, tandis que les efforts algériens pour promouvoir de nouveaux mouvements séparatistes restent infructueux.

Cette situation met en lumière l'isolement croissant de l'Algérie sur la scène diplomatique. Les ressources nationales sont détournées pour des projets sans lendemain, tandis que le peuple algérien subit les conséquences de ces choix politiques hasardeux.

Conclusion

Le soutien algérien à la soi-disant "République du Rif" n'est qu'un autre épisode dans une série de manœuvres politiques vouées à diviser la région. Face à un Maroc dont la position diplomatique se renforce chaque jour, l'Algérie semble piégée dans un cercle de politiques inefficaces, marquées par des tentatives de manipulation géopolitique et de propagande.

Cette stratégie, au lieu de renforcer l'influence algérienne, ne fait que souligner les contradictions et les faiblesses d'un régime en quête de légitimité, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ses frontières.

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