Maglor - Alors que les élections présidentielles américaines approchent, le dossier du Sahara marocain pourrait bien occuper une place de choix dans les relations diplomatiques entre Washington et Rabat. Dans une récente interview accordée au média Atalayar , George G. Lombardi , conseiller de Donald Trump , a mis en lumière l'importance du rôle que l'ancien président des États-Unis pourrait jouer dans le dénouement définitif de ce conflit territorial.
Selon Lombardi, un retour de Trump à la Maison Blanche pourrait parachever les avancées diplomatiques amoureuses durant son premier mandat. En 2020, sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis ont officiellement reconnu la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes, un geste historique qui a marqué un tournant dans ce dossier épineux. Pour Lombardi, ce processus, s'il est repris et renforcé, pourrait aboutir à une résolution durable du conflit, en réunissant autour de la table des négociations non seulement le Maroc et le Front Polisario , mais également l' Algérie , acteur central dans cette question.
Une amitié historique entre les États-Unis et le Maroc
Lombardi a tenu à rappeler les liens historiques et profonds qui unissent le Maroc et les États-Unis , citant l'importance de la relation entre Donald Trump et Sa Majesté le Roi Mohammed VI . « Donald Trump est un ami proche du Roi, car le Maroc est un ami historique des États-Unis. Cette amitié va continuer », a-t-il affirmé. Il est clair que cette proximité entre les deux dirigeants pourrait jouer un rôle décisif dans les relations bilatérales à venir, avec un impact direct sur le dossier du Sahara.
Un retour possible à la table des négociations
L'une des interrogations clés posées à George G. Lombardi concernait la capacité de Trump à relancer les négociations sur le Sahara, en particulier avec l'Algérie et le Polisario. Lombardi s'est montré optimiste, affirmant que Trump pourrait, de par l'influence des États-Unis, amener les différentes parties à discuter. « Il pourrait les amener à la table des négociations », a-t-il déclaré, ajoutant que les États-Unis , en tant que puissance économique et militaire , possèdent les moyens nécessaires pour encourager un dialogue constructif et déboucher sur une solution politique . Il a réitéré que le plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007 reste la solution la plus réaliste et la plus viable pour mettre fin à ce conflit.
La menace iranienne et la sécurité régionale
Au-delà des questions diplomatiques, Lombardi a également exprimé ses préoccupations quant à la menace des groupes terroristes soutenus par l'Iran, qui cherchent, selon lui, à déstabiliser certaines parties du Maroc. Il a assuré que le retour de Trump au pouvoir permettrait de freiner cette influence en particulier les tensions régionales, tout en entraînant des interventions militaires directes. Cela témoigne de la confiance placée dans la capacité de Trump à maintenir une paix durable dans la région du Sahara, tout en luttant contre les éléments déstabilisateurs.
L'Initiative royale atlantique : un projet
En parallèle, George G. Lombardi a évoqué un autre dossier important pour l'avenir du Maroc : l' Initiative royale atlantique , qui vise à offrir aux pays africains enclavés un accès direct à l'océan Atlantique. Ce projet, d'une envergure régionale, pourrait transformer les économies africaines en favorisant l'intégration régionale et en renforçant les relations commerciales avec les partenaires internationaux, dont les États-Unis. Lombardi a souligné l' importance stratégique de cette initiative, qui pourrait faire du Maroc un hub commercial majeur entre l'Afrique et le reste du monde.
Une amitié historique, un avenir prometteur
Alors que le monde suit avec attention la prochaine élection présidentielle américaine, il est indéniable que l'avenir des relations entre le Maroc et les États-Unis pourrait être redéfini en fonction des résultats. Un retour de Donald Trump à la présidence renforcerait les liens déjà solides entre Rabat et Washington, avec des avancées diplomatiques significatives à la clé, notamment sur la question du Sahara. Pour George G. Lombardi, cette amitié historique, basée sur des intérêts communs et une vision partagée de la stabilité régionale, promet de se perpétuer et de s'intensifier.
Avec des enjeux aussi vastes que le développement économique , la sécurité régionale et la résolution des conflits , l'éventuelle réélection de Donald Trump pourrait bien être une opportunité stratégique pour le Maroc et l'ensemble de la région nord-africaine.