On achève bien les « femmes-mulets » au passage de Biutz de Ceuta
Elles sont marocaines, mères ou grands-mères, courageuses et dignes. Elles s’activent sans relâche, l’échine courbée sous le poids d’une masse (ballot + de 50kg) d’objets difformes et avancent imperturbablement les yeux balayant le sol, la peur au ventre. On les appelle « Femmes-mulets », Mujeres mulas, ou Portadoras, on les frappe, on les bouscule et on les humilie au point de passage frontalier de Biutz. Deux d’entre elles sont mortes écrasées ce lundi 15 janvier.