Partager sur :

Produits bio en Tunisie : un secteur en pleine expansion

Les exportations des produits bio en Tunisie ont atteint une hausse de 45% en volume et une hausse de 42% en valeur, annonce le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, dans un communiqué rendu public, le 18 juillet.

D’après la même source, depuis le début de la saison d’exportation 2017/2018 jusqu’au 30 juin 2018, les quantités exportées ont  atteint 41 mille tonnes, générant 393 millions de dinars. Il s’agit de 60 produits bio exportés vers 30 pays des cinq continents, parmi lesquels l’huile d’olive tient le haut du palmarès, avec des quantités exportées évaluées à 32305 tonnes (soit une hausse de 50% jusqu’au mois de juin 2018), générant une recette de 327 millions de dinars (soit une hausse de 47,6% jusqu’au mois de juin 2018).

Produits bio en Tunisie : histoire d’une réussite

Les quantités exportées de dattes ont atteint 8550 tonnes générant 64,5 millions de dinars. D’autres produits biologiques ont enregistré 130 tonnes générant 1,5 million de dinars. Il convient de rappeler que le secteur est composé de 1064 entreprises représentant 18,5% du tissu industriel dont 199 entreprises totalement exportatrices et 166 entreprises à participation étrangère. Ce secteur assure plus de 71 000 postes d’emploi. La valeur des exportations du secteur a atteint 2736,4 millions de dinars en 2016.

Les exportations de ce secteur ont, en 2016, régressé de 25%. De même, l’équipe Agrifood, relevant du Centre de promotion des exportations (Cepex), affirme dans une note conjoncturelle que la Tunisie est le seul pays africain détenteur de la reconnaissance de l’équivalence avec l’Union européenne et la Suisse en matière d’agriculture biologique. Selon la même source, le secteur des produits bio a contribué à hauteur de 9,3% dans le total des exportations tunisiennes. Ainsi, les exportations se réaffirment comme l’un des fleurons de l’économie tunisienne, à un moment où la consommation et l’investissement étranger sont en baisse.

Source : L'économiste maghrébin

Partager sur :