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Coupe du Monde - Le Maroc écrit à la FIFA pour faire part de son "indignation devant l'injustice subie"

Eliminé avec un point au compteur, le Maroc d'Hervé Renard estime avoir été lésé par l'arbitrage durant ce Mondial 2018, et l'a fait savoir à la FIFA.

Eliminé de cette Coupe du Monde 2018 avec les encouragements, le Maroc peut entrevoir l'avenir avec optimisme. Toutefois, l'heure n'est pas encore à la préparation d'un avenir qui s'annonce meilleur, la manière avec laquelle les hommes d'Hervé Renard ont été lésés par l'arbitrage n'étant toujours pas digérée. "Je crois qu’on a été victime d’une grande injustice face au Portugal. C’est comme ça", déclarait le sélectionneur marocain au sortir du match nul polémique des siens face à l'Espagne (2-2). Une tentative d'apaisement, loin d'être partagée par la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF). 

"Nous souhaitons vous faire part de notre indignation devant l'injustice subie" 

En effet, par le biais d'une lettre rédigée à l'attention de "Monsieur le président de la FIFA", la fédération des Lions de l'Atlas a officiellement exprimé son désarroi après avoir échoué aux portes des 1/8 de finale. Signée ce jeudi 28 juin, cette lettre de contestation commence de la manière la plus claire possible, sans détour ni retenue. "Nous souhaitons vous faire part de notre indignation devant l'injustice subie par notre Sélection nationale", peut-on notamment lire. 

 

Après avoir posé les bases d'une contestation ayant largement dépassé les frontières du Maroc, la FRMF s'est montrée particulièrement précise dans ses accusations. Par le biais d'un document annexe sur lequel figurent la minute et la nature précise des faits qui sont reprochés à la FIFA, la fédération marocaine n'a pas manqué de critiquer à demi mot un supposé avantage des grandes nations du ballon rond.

Affirmant ne pas été traitée "à égalité avec les équipes concurrentes de son groupe", la fédération présidée par Fouzi Lekjaa déplore aussi que l'utilisation de la vidéo "sensée amoindrir le biais de subjectivité arbitrale" n'ai pas été demandée en faveur du Maroc. Enfin, dans un énième paragraphe, apparaît la conclusion suivante : "De tout ce qui précède, nous ne pouvons qu'exprimer notre profonde inquiétude par rapport à la persistance de telles injustices et leur impact négatif sur l'image de la FIFA et sur l'avenir du football". 

Après 20 ans d'attente pour disputer une Coupe du Monde, la déception marocaine suite à une élimination entâchée de faits de jeu discutables peut se se comprendre. En revanche, à l'approche d'une Coupe d'Afrique des Nations 2019 se jouant au Cameroun, les partenaires de Younès Behanda auraient tort de ne pas tirer un minimum de positif de cette aventure en Russie, eux qui ont démontré être en mesure de faire déjouer des équipes à priori largement supérieures. 

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