Le ministre délégué chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique au Maroc, Mohamed Ben Abdelkader, a déclaré qu’au total 3000 fonctionnaires ont été renvoyés pour absentéisme depuis 2012.
Dans le cadre d’une stratégie de lutte contre cette forme de corruption administrative, le Royaume a mis en place un système selon lequel tous les ministères effectuent annuellement un recensement auprès des différents services et envoient la liste de leur personnel au ministère des Finances, qui lui procédera aux vérifications nécessaires.
« Le nouveau modèle de développement ne peut être réduit au volet socio-économique sans évoquer la question de la gouvernance publique », a insisté le responsable marocain, soulignant que la réforme de l’administration est le pilier du développement des structures du pays.
Ailleurs, au Maghreb, la situation n'est guère meilleure. En Tunisie, les choses s’empirent d’une année à l’autre : Le temps de travail du fonctionnaire tunisien ne dépasse pas 8 minutes par jour, alors que le taux d’absentéisme atteint les 60% dans le secteur public. Des chiffres qui induisent des pertes estimées à 1 million 86 mille jours de travail.
Le directeur du service des congés de maladies dans l’administration publique, Slaheddine Khlifi avait déclaré en octobre qu’entre 4000 et 5000 fonctionnaires perçoivent des salaires sans travailler.
Sans pour autant oublier l’étude réalisée par l’Association tunisienne de lutte contre la corruption en 2015, dans laquelle on indique que les fonctionnaires tunisiens ne travaillent que 105 jours durant l’année, et que seulement un fonctionnaire sur 5 présents physiquement, travaille véritablement.
Quant à l'Algérie, faut même pas chercher à savoir ce que le FLN masquera de toute façon.