Partager sur :

Maroc : Agadir attend son téléphérique ... Ce sera en juillet prochain.

Présenté en 2016, avant d’être suspendu pour raison des risques séismiques dans la zone de construction au cours de la même année, la ligne téléphérique de Souss Massa sera opérationnelle en juillet 2022.

La première ligne téléphérique du Royaume est fin prête et devrait être opérationnelle en juillet 2022. Les phases d’essai et de contrôle téléphériques ont été lancées depuis une semaine. D’une distance linéaire de 1 700 m, cette ligne qui doit relier le pont de Tildi à la Kasbah d’Agadir Oufella en 6 minutes et coûtera plus de 200 millions de dirhams, avec pour de renforcer l’attractivité touristique et paysagère de la destination Agadir, mais aussi son emblème national dominant la colline d’Agadir Oufella.

Ce téléphérique est le premier téléphérique touristique au Maroc. Il est constitué de deux lignes : la première, qui sera fonctionnelle été 2022, lie la gare de départ située à Tildi à la Kasbah d'Agadir Oufella. La deuxième ligne va lier, dans le futur, la Kasbah d'Agadir Oufella au projets Souss Cam et Danialand.

Avec un coût total estimé à 40 millions de dirhams, le téléphérique d’Agadir est destiné à transporter 1.000 personnes par heure et générer 1.000 emplois directs.

Les cabines du projet déjà livrées sont de qualité supérieure. Il s’agit de la dernière génération de téléphériques construits par Doppelmayr, leader mondial du transport par câbles. Le téléphérique d’Agadir sera doté de la technologie D-line, qui assure un confort optimal aux passagers, un fonctionnement silencieux, une maintenance simple et rapide.

La mise en marche du projet devrait coïncider avec la fin des travaux de la Kasbah, en cours de réhabilitation. Ce site de promontoire exceptionnel surplombant le port a été classé monument historique par deux Dahirs, celui du 30 juillet 1932 et celui du 23 mars 1944.

Sa structure urbaine et ses murailles ont été endommagées par des séismes au 18ème siècle et plus fortement par celui de 1960. Elle témoigne de la période faste de la dynastie saadienne, mais aussi de toutes les communautés qui l’ont habitée jusqu’en 1960. Elle est aujourd’hui un lieu de convergence de la mémoire locale.

Partager sur :