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Contradictions dans le récit de la police bélizienne, l’opinion publique internationale met en doute les circonstances du décès des jeunes femmes au sein du complexe Royal Kahal.

 

 

📍Genève Suisse

 

Désinformation médiatique et réaction populaire internationale en colère après le décès des jeunes femmes au Belize

Après l’agitation provoquée par la presse bélizienne, qui a relayé de fausses allégations sur la cause du décès des jeunes femmes Kawtar Naqqad (23 ans), Imane Mallah (24 ans) et Wafae Elarar (26 ans), et ce, avant même la finalisation de l’autopsie et sans le moindre respect pour la dignité des défunts, l’opinion publique a vivement réagi à ces affirmations avec fermeté et indignation.

Les réseaux sociaux se sont enflammés sous un flot de questions adressées aux autorités béliziennes, exigeant des éclaircissements officiels sur les circonstances de l’incident et dénonçant toute précipitation dans la formulation de conclusions sans preuves irréfutables.

Des chercheurs en sciences criminelles du monde entier ont également pris la parole sur les réseaux sociaux, soulignant que les données scientifiques indiquent clairement que la cause du décès serait une intoxication due à l’inhalation d’un gaz fuyant, provoquant une accumulation de liquide dans les poumons (œdème pulmonaire). Cette condition grave entrave la respiration et peut entraîner la mort en peu de temps si aucune intervention médicale immédiate n’est effectuée.

Face à cette pression croissante, M. Chester Williams, commissaire de police du Belize et plus haut responsable des forces de l’ordre du pays, a tenu une conférence de presse officielle afin de tenter de calmer la controverse et d’apporter des clarifications sur l’état d’avancement de l’enquête.

1 . Déclarations officielles de la police bélizienne sur l’incident

Le mardi 25 février 2025, après la montée du débat public sur les circonstances de l’affaire, Chester Williams, porte-parole officiel de la police du Belize, a fait une déclaration officielle pour clarifier l’état d’avancement de l’enquête et apaiser l’opinion publique.

Williams a déclaré que les autorités avaient découvert les corps de trois jeunes femmes américaines d’origine marocaine – Kaoutar Naqqad (23 ans), Imane Mallah (24 ans) Wafae Elarar (26 ans) – dans des circonstances mystérieuses dans une chambre d’hôtel à San Pedro. Il a précisé qu’elles avaient été retrouvées inconscientes dans leur chambre au Royal Kahal Beach Resort le samedi, sans blessures apparentes sur leurs corps, mais avec des indices suggérant la présence de drogues et d’alcool sur les lieux.

Il a affirmé que l’autopsie préliminaire avait révélé que la cause du décès était un œdème pulmonaire (accumulation excessive de liquide dans les poumons), tout en insistant sur la nécessité d’effectuer une analyse toxicologique pour déterminer les causes réelles. Il a également souligné que l’enquête était toujours en cours et que la police collaborait avec les autorités compétentes pour garantir des résultats précis.

Le jeudi 27 février, Williams a annoncé que la police avait écarté l’hypothèse d’une intoxication au monoxyde de carbone après deux tests distincts menés par les services d’incendie, dont les résultats s’étaient révélés négatifs. Il a précisé que l’enquête se poursuivait, mettant désormais l’accent sur une possible consommation de stupéfiants, tout en admettant que les résultats définitifs de l’autopsie n’étaient pas encore concluants.

De son côté, Gian Cho, directeur exécutif de l’Institut National de Médecine Légale du Belize, a confirmé que la cause du décès était un œdème pulmonaire aigu, mais a précisé que les investigations se poursuivaient pour identifier le facteur déclencheur, y compris la possibilité de substances réglementées présentes sur les lieux de l’incident.

Le samedi 1er mars, dans une interview, le commissaire de police Chester Williams a réaffirmé que l’enquête restait ouverte, mais qu’aucune preuve définitive n’avait encore été trouvée. Il a également mentionné que les victimes avaient acheté une bouteille de tequila et l’avaient emportée dans leur chambre, mais que les analyses de laboratoire n’avaient pas encore déterminé si la boisson contenait des substances nocives.

2 . Les contradictions dans les déclarations officielles suscitent des doutes à l’échelle internationale

L’affaire a provoqué une vague d’indignation internationale, en grande partie à cause des contradictions évidentes dans les déclarations officielles de la police bélizienne, ce qui a renforcé les soupçons sur l’intégrité de l’enquête. Malgré les tentatives des autorités d’apporter différentes explications, celles-ci se sont révélées incohérentes, entraînant une large réaction sur les réseaux sociaux, où des militants et des chercheurs ont accusé la police de chercher à dissimuler des vérités potentiellement gênantes.

 

Principales contradictions dans les déclarations officielles

 

1. Détermination du moment du décès

• Le 25 février, Chester Williams a déclaré que les jeunes femmes étaient décédées un jour avant d’être retrouvées.

• Plus tard, il a suggéré que la mort aurait pu survenir plus tôt, soulevant des questions sur la fiabilité des premières informations.

2. Cause du décès

• Le 25 février, Williams a annoncé que l’autopsie préliminaire avait révélé un œdème pulmonaire comme cause du décès, tout en insistant sur la nécessité d’attendre les résultats des analyses toxicologiques. Il a également mentionné la présence de drogues et d’alcool dans la chambre, expliquant que les autorités n’excluaient aucune hypothèse et que l’enquête était toujours en cours.

• Le 27 février, il a réaffirmé que le décès était dû à un œdème pulmonaire aigu, mais que les résultats de l’autopsie n’étaient pas encore concluants. Il a également précisé que la police avait écarté l’hypothèse d’une intoxication au monoxyde de carbone, sur la base de deux tests négatifs réalisés par les pompiers. Cependant, il a ajouté que les enquêteurs examinaient toujours la possibilité d’une consommation de stupéfiants et d’autres substances toxiques.

• De son côté, Gian Cho, directeur exécutif de l’Institut National de Médecine Légale du Belize, a confirmé que la cause du décès était bien un œdème pulmonaire, mais que l’enquête se poursuivait pour déterminer son origine exacte. Il a ajouté que les enquêteurs examinaient la présence éventuelle de substances réglementées ou toxiques sur les lieux du drame, ce qui signifie que l’hypothèse d’un empoisonnement n’était pas totalement écartée.

• Le 1er mars, un nouvel élément est apparu dans l’enquête : la tequila. Lors d’une autre interview, le commissaire Chester Williams a de nouveau insisté sur le fait que l’enquête était toujours ouverte, mais qu’aucune preuve définitive n’avait encore été trouvée. Il a révélé que les jeunes femmes avaient acheté une bouteille de tequila et l’avaient emportée dans leur chambre. Toutefois, la police attendait encore les résultats des analyses de laboratoire pour déterminer si la boisson contenait des substances dangereuses, ce qui souligne l’absence de preuves concrètes jusqu’à présent.

3. L’accent mis trop tôt sur l’hypothèse de la consommation de drogues

• Dès le début de l’enquête, la police a insisté sur la possibilité que les victimes aient consommé des drogues et de l’alcool, alors même qu’aucun résultat d’analyse toxicologique ne venait encore confirmer cette hypothèse.

 

Chester Williams, porte-parole de la police du Belize, retourne la situation en révélant un nouvel élément : la tequila

 

Le 1er mars, Chester Williams a surpris tout le monde en introduisant un nouvel élément dans l’affaire : la tequila. Il a révélé que cette donnée faisait désormais partie de l’enquête, précisant que les autorités attendaient encore les résultats des analyses pour déterminer si la bouteille de tequila achetée par les victimes contenait des substances toxiques.

Ces développements n’ont fait qu’ajouter davantage de mystère à l’affaire, mettant en évidence l’absence de preuves concluantes à cette date.

Avec l’augmentation des contradictions dans les déclarations officielles, les doutes sur la transparence de l’enquête se sont intensifiés, déclenchant une vague d’indignation parmi les militants. Nombreux sont ceux qui ont commencé à remettre en question le sérieux des autorités dans leur volonté de révéler toute la vérité.

 

Partie 3 { à suivre }

 

👉 Pour en savoir plus sur l’affaire, veuillez consulter :

https://maglor.fr/mre/le-mystere-de-la-mort-de-trois-jeunes-femmes-au-belize-crime-enigmatique-ou-negligence-fatale

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