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Des ingénieurs marocains créent une voiture électrique révolutionnaire depuis Londres

Deux ingénieurs marocains lancent une nouvelle voiture électrique depuis Londres Les ingénieurs marocains continuent d'explorer l'industrie automobile, mais cette fois-ci en s'aventurant dans la fabrication de voitures électriques. Une start-up basée à Londres, détenue par des ingénieurs marocains, a annoncé son intention de créer une voiture électrique au design entièrement marocain, avec une contribution financière britannique.

La jeune entreprise marocaine "Atlas" a annoncé jeudi 25 mai qu'elle espérait construire la "première voiture électrique au design africain" avec l'aide de l'industrie automobile britannique.

Les fondateurs, Mohamed Yahya Al-Bekali et Mohamed Hisham Al-Sanhaaji, espèrent un jour exporter des voitures électriques fabriquées au Maroc vers l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique.

Atlas, dont le siège est à Londres, vise à combiner l'expertise britannique avec ce qu'ils appellent une "voiture marocaine pleine de vie".

Les deux fondateurs prévoient de commencer la production au Maroc à partir de 2026.

Selon le journal "The National", la société vise à "changer les normes de l'industrie automobile marocaine" en exportant une voiture au design africain, fabriquée avec des batteries. Selon les fondateurs, cela nécessitera une infrastructure de recharge électrique plus étendue au Maroc.

Les ingénieurs marocains espèrent également collaborer avec d'autres entreprises pour faire partie d'un changement global sur le marché des industries automobiles électriques, en particulier sur le continent africain.

Le PDG d'Atlas, Mohamed Yahya Al-Bekali, déclare : "Nous ne sous-estimons ni la taille ni la complexité de la tâche requise pour aider à mettre fin à l'ère des combustibles fossiles en Afrique. La simple fabrication d'une voiture électrique en elle-même ne suffira pas."

Al-Bekali ajoute que l'Afrique est "ignorée" par les entreprises de l'industrie automobile électrique. Il dit : "Cependant, personne ne devrait minimiser les capacités de ce continent à progresser ou douter de sa capacité à produire des solutions technologiques de pointe mondiales sans carbone."

Al-Bekali et Al-Sanhaaji révèlent qu'Atlas bénéficie d'un "financement privé important". Selon le journal, les documents de l'entreprise marocaine montrent que l'ancien PDG de Jaguar Land Rover, Phil Popham, est l'un des contributeurs à Atlas.

La société affirme avoir des personnes expérimentées dans les industries technologiques, automobiles et financières qui ont rejoint le conseil consultatif d'Atlas, et elle cherche à obtenir l'expertise des entreprises automobiles britanniques.

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