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Du voyage de rêve au cauchemar au Belize : l’histoire des jeunes femmes qui a bouleversé le monde

 

 

📍Genève, Suisse

 

Tragédie au Belize : décès de trois jeunes femmes américaines d’origine marocaine dans des circonstances mystérieuses


Le Royal Kahal  Resort cache-t-il un secret mortel ?

Dans la matinée du samedi 22 février 2025, les réseaux sociaux ont été secoués par une tragédie bouleversante. La presse de San Pedro, au Belize, a annoncé le décès de trois jeunes femmes américaines d’origine marocaine : Kaouthar Naqqad (23 ans), Iman Mellah (24 ans) et Wafae Elarar (26 ans), dans des circonstances encore mystérieuses.

Un séjour de détente qui vire au drame

Les trois amies étaient arrivées au Royal Kahal Resort le mercredi 19 février 2025 pour un séjour de cinq jours. Elles avaient réservé la suite “Paradis des Oiseaux”, et leur retour aux États-Unis était prévu pour le dimanche 23 février. Mais le destin en a décidé autrement : leur voyage, censé être une parenthèse de plaisir et de détente, s’est transformé en une tragédie bouleversante, provoquant une onde de choc parmi leurs proches et un émoi profond sur les réseaux sociaux.

Une découverte tardive et inexpliquée

Le vendredi 21 février au matin, le personnel d’entretien de l’hôtel a tenté de contacter les occupantes de la suite pour le ménage, mais n’a obtenu aucune réponse. Pourtant, aucune mesure immédiate n’a été prise pour vérifier leur état.

Ce n’est que le samedi 22 février à 11h30 que le personnel est revenu, après plusieurs tentatives infructueuses. Contraints d’utiliser le passe-partout pour entrer dans la suite, ils ont été confrontés à une scène macabre : les trois jeunes femmes gisaient inanimées, chacune à un endroit différent de la pièce, laissant présager un drame effroyable.

Les secours, rapidement arrivés sur place, ont confirmé leur décès, laissant place à une multitude de questions sur la réaction tardive de la direction de l’hôtel et le manque de vigilance quant à la sécurité des clientes.

Un scénario énigmatique dans la suite “Paradis des Oiseaux”

À l’arrivée de la police sur les lieux, voici ce qui a été constaté : 
. L’une des victimes, presque dénudée, était allongée sur le lit, recouverte d’un drap blanc, avec une substance jaunâtre s’échappant de sa bouche.
. Une autre était étendue face contre terre près de la salle de bain, vêtue d’une robe à imprimé léopard.
. La troisième gisait près d’une table, habillée d’un haut rose et d’un short.

Aucune trace de blessure apparente ni de signes d’effraction n’a été relevée. La pièce contenait des snacks, des boissons, des bonbons gélifiés et divers appareils électroniques, sans indice clair pouvant expliquer la cause du décès.

Un manque de vigilance flagrant de la part du resort

Les caméras de surveillance ont révélé que les jeunes femmes étaient rentrées dans le resort le jeudi 20 février à 19h09, et qu’aucune d’elles n’avait quitté la suite depuis. Pourtant, l’hôtel n’a pas jugé nécessaire de s’inquiéter de leur absence.

 

De plus, le personnel d’entretien, après avoir constaté l’absence de réponse le vendredi, aurait dû alerter immédiatement la direction. Ce manque de réaction a retardé la découverte du drame de manière injustifiable, soulevant de sérieux doutes sur les normes de sécurité et de surveillance du Royal Mahal Resort.

 

Une couverture médiatique controversée

Depuis l’annonce du drame, la presse bélizienne a largement relayé l’affaire, mais souvent en bafouant le respect dû aux victimes. Certains médias locaux ont rapidement suggéré une overdose de drogue comme cause du décès, sans attendre les résultats des autopsies ni les conclusions officielles des enquêteurs.

 

Cette précipitation journalistique n’a pas seulement terni l’image des victimes, mais a aussi orienté l’opinion publique vers des hypothèses non fondées, interrogeant sur l’éthique et la fiabilité de certains médias.

Néanmoins, malgré ces spéculations, cette médiatisation a eu un effet inattendu : l’affaire est devenue un sujet international, suscitant une pression accrue pour que la vérité soit révélée et que justice soit rendue.

 

Trois jeunes femmes aux parcours prometteurs

Les trois victimes n’étaient pas de simples touristes. Elles étaient des jeunes femmes brillantes et ambitieuses, déterminées à bâtir un avenir prometteur :

1. Kaoutar  Naqqad (23 )se préparait à intégrer la police de Boston et avait travaillé dans un centre d’accueil pour personnes en difficulté, témoignant d’un profond sens humanitaire.

2. Iman Mallah (24 )poursuivait ses études dans le domaine médical, aspirant à une carrière dédiée à l’amélioration des soins de santé.

3. Wafae Elarar (26 )travaillait comme technicienne en recherche au Massachusetts General Hospital, où elle s’engageait pour les droits en matière de santé reproductive et participait à des recherches médicales de pointe.

 

Un mystère non résolu et des interrogations en suspens

Les causes du décès des jeunes femmes restent encore mystérieuses, et les enquêtes sont toujours en cours pour éclaircir les circonstances du drame. Alors que les familles et les amis attendent des réponses claires, plusieurs questions restent en suspens :

1. Pourquoi la direction du complexe hôtelier a-t-elle tardé à vérifier la sécurité des résidentes ?

2. Pourquoi le personnel du service de chambre n’est-il pas intervenu après n’avoir reçu aucune réponse vendredi ?

3. Les victimes auraient-elles pu être sauvées si des mesures avaient été prises plus rapidement ?

4. Quels sont les résultats des premières enquêtes et des rapports médicaux ?

5. Y a-t-il eu des manquements aux procédures de sécurité au sein du complexe, notamment en ce qui concerne la détection de gaz toxiques ?

6. Le complexe dispose-t-il de capteurs de détection de fuites de gaz ou d’une ventilation adéquate pour prévenir une intoxication au monoxyde de carbone ?

7. Quel est le rôle du ministère de l’Environnement dans le contrôle des normes environnementales et l’inspection régulière des établissements d’hébergement ?

8. Des infractions environnementales ou sanitaires ont-elles déjà été constatées au Royal Mahal ou dans des établissements similaires ?

9. Des tests périodiques sont-ils effectués pour contrôler la qualité de l’air dans les chambres et les espaces clos des hôtels et complexes touristiques ?

10. Quelle est la responsabilité des autorités béliziennes dans l’application des normes environnementales et de sécurité dans le secteur du tourisme ?

11. Pourquoi certains médias se sont-ils empressés de publier des hypothèses non confirmées sans attendre les résultats de l’autopsie ?

12. Y a-t-il des caméras de surveillance dans les couloirs du complexe qui pourraient révéler des détails supplémentaires sur les dernières heures des victimes ?

13. Une enquête indépendante a-t-elle été ouverte pour détecter une éventuelle négligence de la part de la direction du complexe ?

14. Comment les autorités béliziennes comptent-elles gérer cette affaire pour garantir la justice ?

15. Quelles mesures doivent être prises pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir ?

 

Première partie { À suivre }

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