
Une enquête commandée par le ministre flamand du Logement (ministre communautaire du Logement) a révélé que plusieurs bénéficiaires de logements sociaux en Belgique possèdent également des biens immobiliers à l’étranger.
Selon cette enquête commandée par le ministre flamand du Logement (ministre communautaire du Logement), 322 bénéficiaires de logements sociaux, dont 186 résidant à Limbourg (ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans l’est de la province de Liège), ont acheté des biens immobiliers à l’étranger au cours des deux dernières années.
Cependant, la fraude est difficile à prouver car les sociétés responsables de l’octroi de ces logements sociaux n’ont pas accès aux données des cadastres étrangers.
L’enquête menée entre mars 2021 et décembre 2022 a vérifié si 677 bénéficiaires de logements sociaux octroyés par 35 sociétés de logement possédaient des biens immobiliers à l’étranger.
Les résultats ont montré que 295 enquêtés détiennent des biens immobiliers au Royaume du Maroc, 243 en Turquie et 68 en Italie.
Le ministre flamand du Logement a déclaré que « ce ne sont pas des parcelles de terre agricole sans valeur que les locataires ont héritées, mais de vrais biens immobiliers. »
Pour lutter contre cette fraude, le ministre a décidé de prolonger l’enquête menée par des agences privées pour un an et d’étendre cette enquête à d’autres provinces telles qu’Anvers.
Le ministre communautaire du Logement a conclu en disant que « les logements sociaux doivent être attribués à ceux qui y ont droit, nous travaillons à plus de justice sur le marché. »
Le ministre a décidé de prolonger d’un an cette enquête menée par des agences privées pour identifier les fraudeurs dans d’autres provinces comme Anvers. « Nous ne pouvons pas le tolérer. Les logements sociaux doivent être attribués aux locataires qui y ont droit. Nous travaillons à plus de justice sur le marché », a conclu le ministre flamand.