Libération du domaine public à Fès : un nouvel espoir pour les espaces verts
Hicham TOUATI- Bureau de Fè-Meknès : Le journal Maglor a appris que l’opération de libération du domaine public, lancée dans plusieurs arrondissements de la ville de Fès, a atteint, comme prévu, le territoire d’Agdal et le lotissement Tawhid Sakan à Dokkarat. Le pacha, accompagné des auxiliaires d’autorité et des éléments des forces auxiliaires, a été aperçu en train d’accomplir son devoir en procédant au démantèlement des empiètements liés à divers commerces, notamment des cafés et des restaurants.
Cette décision a été accueillie avec soulagement par les habitants, qui voient en elle une opportunité de retrouver leur espace vital naturel : les espaces verts situés en face du lotissement, visibles depuis les fenêtres de leurs appartements.
Ces espaces, initialement inclus dans le plan approuvé du lotissement, avaient été accaparés par les propriétaires des commerces situés en rez-de-chaussée. Avec l’inaction de responsables précédents, ces derniers s’étaient appropriés ces espaces en détruisant les zones vertes, en les recouvrant de dalles et en les intégrant à leurs établissements comme une extension illégale.
Au lieu de se limiter, par exemple, à deux mètres comme le prévoit la réglementation, et selon les photos prises sur place, les surfaces annexées dépassent largement cette mesure. La règle stipule que les commerçants peuvent occuper les deux tiers de l’espace en face de leur établissement, en laissant le tiers restant au domaine public pour le passage des piétons. Cependant, les empiètements ont considérablement agrandi les surfaces privées au détriment des espaces verts publics.
Cela soulève plusieurs questions : le pacha agira-t-il pour restaurer le domaine public en s’appuyant sur les informations et les preuves visuelles présentées dans cet article, qui illustrent clairement l’ampleur des espaces verts perdus ? Réussira-t-il à rendre justice aux habitants et à veiller à ce que les commerçants respectent leurs droits conformément à la loi et à la superficie réelle de leurs établissements ? Ou bien les habitants devront-ils organiser des sit-in ou des manifestations pour exiger l’application stricte de la loi ?
Les habitants espèrent que cette opération aboutira à une restauration complète des espaces verts, essentiels à la qualité de vie et à l’esthétique de leur quartier, tout en mettant fin aux abus des commerçants.