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La Vache qui rit... depuis 100 ans. C'est au Maroc qu'on en produit le plus.

La vache qui rit appartient au groupe Bel mais plus encore aujourd’hui à la mémoire collective des Français, comme à celle des pays du Maghreb ou de plus d’une centaine de pays étrangers. A 100 ans, cette Jurassienne n'a pas pris une ride.

ombien de générations d'enfants mais aussi d'adultes ont tartiné leur tranche de pain d'un peu de Vache qui rit ? Aujourd’hui on mange et on fabrique de La Vache qui rit partout ! Bien sûr, le berceau de la Vache star reste le site de Lons-le-Saunier mais c’est au Maroc que l’on fabrique le plus de Vache qui rit … à Tanger. Le Maghreb étant le secteur le plus "addict" .

Aujourd’hui elle est traduite dans 20 langues."The Laughing Cow" en Angleterre et aux Etats-Unis et "Con Bò Cười" au Vietnam. Si la Vache qui rit, produit phare du groupe Bel (qui possède des marques comme Babybel, Kiri et Boursin, Apéricube, Cousteron, Pom’Potes, Gervais, Matern, Port Salut, Mont-Blanc, etc…) change de nom dans ces pays, la recette évolue aussi pour s’adapter aux attentes des consommateurs des pays  ou villes où elle s’installe: New York, Tokyo, Sydney, Tanger, Berlin, Shanghai, Montréal, Séoul, Mexico, Marrakech, Copenhague… :

Quelque soit l'endroit où vous séjournez sur la planète, il y a toujours une épicerie au minimum où vous dénicherez ce fromage fondu typiquement français. Car depuis 100 ans, La Vache qui rit continue de balader ses boucles d'oreilles et son sourire sur tous les continents.

Se rapprocher du sel

Tout a commencé en 1865, lorsque Jules Bel s’installe à Orgelet, petit bourg du Jura, pour créer sa société fromagère. Il achète aux fruitières des meules d’emmental ou de gruyère encore blanches et se charge de leur affinage. Trente ans plus tard, il lègue son affaire à ses deux garçons.

En 1898, Henri et Léon, les deux nouveaux propriétaires transférent la compagnie à Lons-le-Saunier,qui proposait deux avantages : une ligne de chemin de fer majeure et des salines. Le sel étant une des matières premières principales à la fabrication du fromage à pâte dure.

Une affaire de frères

En 1914, Léon est mobilisé et affecté dans un régiment qui compte diverses unités, parmi lesquelles le RVF (Ravitaillement en Viande Fraîche), dont l’emblème est un bœuf hilare dessiné par Benjamin Rabier.

La famille suisse Graf importa dans le Jura le fromage fondu. À la fin de la guerre, lorsque Léon revient à Lons-le-Saunier, il lance sa propre marque avec l’aide d’Émile Graf. En 1921 naissait La Vache qui rit, d’abord vendue en boîtes métalliques représentant une vache à quatre pattes, derrière une barrière.

Un génie du marketing

La qualité du produit et les idées marketing de Léon Bel font de ce fromage un succès immédiat. En 1924, Léon Bel change le logo de la marque, utilisant un nouveau dessin de Benjamin Rabier, la fameuse "vache rouge". En 1926, une usine très moderne est construite à Lons-le-Saunier : elle produit encore aujourd’hui La Vache qui rit pour la France et une partie de l’Europe.

Et dès le début des années 30, Léon Bel développe à la fois ses stratégies commerciales et marketing en intégrant de la publicité. Le tour du monde de la vache rouge peut commencer...

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