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L'argan a désormais son musée. Il est à Taghazout Bay, près d'Agadir

L'arganier est un arbre endémique typiquement marocain. Certes, il existe en Algérie et aux îles Canaries, mais sa présence y est très limitée. Taghazout Bay lui a consacré un musée.

À l'occasion de la Journée internationale de l'arganier, célébrée le 10 mai, Taghazout Bay a inauguré officiellement son Centre Targant et son Musée de l'arganier tout en procédant au lancement des «Art’gan Days». Il s'agit d'une manifestation culturelle, sociale, scientifique et artistique autour de l'arganier, arbre endémique du sud du Maroc.

L’huile d’argan est obtenue par pressage des amandes du fruit de l’arganier. L’arganier est un arbre de la famille des Sapotacées, majoritairement cultivé au Maroc. C’est un arbre très résistant grâce à ses racines qui puisent l’eau à plus de 30 mètres de profondeur. Ses feuilles régalent chèvres et dromadaires. Son fruit ovale gros comme une noix cache dans sa pulpe un noyau à coque très dure, renfermant 2 à 3 amandes appelées amandons.

L’huile extraite de ce produit a permis au Royaume de se distinguer à l’international. Ses qualités thérapeutiques, aromatiques et cosmétiques ne sont plus à démontrer et les recherches devraient en dénicher davantage. Au Maroc, cette huile revêt une place particulière parmi les produits de terroir, par sa noblesse et aussi par son mode de fabrication ancestral.

Ces dernières années, la filière arganière s’est particulièrement développée grâce à différentes initiatives prises, parmi lesquelles le lancement du centre Targant à Taghazout Bay. Le site a pour objectif la valorisation de l’argan et ses différents dérivés et la préservation d’un savoir-faire ancestral. Il a été construit, aménagé et équipé par la Société d’aménagement et de promotion de la station de Taghazout (SAPST).

«Le site a pour objectif la préservation du patrimoine naturel et culturel lié à l’arganier, la valorisation du processus de production de l’argan et de commercialisation de ses produits et dérivés, l’appui aux coopératives de la région, et in fine la création de nouveaux emplois locaux et l’amélioration des conditions socioéconomiques des femmes qui s’activent dans cette filière», souligne Housna Mdaghri Alaoui, directrice organisation et support chez SAPST. Construit sur une superficie de 1.000 m2 , le centre Targant a nécessité une enveloppe budgétaire de 30 millions de DH. Son aménagement et son architecture ont été réalisés pour être au diapason de son environnement et aussi refléter l’aspect écologique de l’activité.

 

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