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Le succès fulgurant du rappeur franco-marocain, Moha K

À seulement 19 ans, le rappeur Moha K cumule plus de 80 millions de vues de ses clips postés sur YouTube. Le jeune franco-marocain vient de sortir plusieurs clips. Succès au rendez-vous.

Deux interjections simples et efficaces qui donnent un titre vu plus de 4,9 millions de fois. Le clip de Vroum vroum, cartonne sur Internet. Moha K se fait une place dans le milieu du rap français avec plus de 80 millions de vues cumulées sur YouTube et presque 500 000 auditeurs par mois sur Spotify.

C’est grâce aux réseaux sociaux que le jeune homme, de son vrai nom Mohamed Ait El Kaid, se retrouve propulsé sur le devant de la scène. « J’ai explosé tout seul. Je faisais des freestyles que je balançais sur Internet. J’en ai mis un sur Instagram en février 2020 et il a fait deux millions de vues (le titre Elle sera par la suite enregistré en studio et un clip réalisé, Ndlr) Ça a touché partout. Puis j’ai été contacté par pas mal de maisons de disques. » Moha K signe chez Wagram Music, qui produit notamment M, Orelsan ou Philippe Katerine.

Après son premier succès, le jeune rappeur sort Lubito qui enregistre aujourd’hui plus de 26 millions de vues puis Te Amo (2,9 M), Ne pleure pas (7,7 M) et ZZoné (1,9 M).

 

C’est un rêve d’enfant qui se réalise

« En seconde, j’ai commencé à écrire mais depuis tout petit, je chantais. Mon père était chanteur au Maroc mais je ne l’ai pas beaucoup connu. Il est décédé quand j’avais deux ans. J’aime trop la musique, je chantais tout ce que j’entendais. En classe, on me demandait ce que je voulais faire plus tard. Je disais que je voulais être chanteur. Quand j’étais petit, on me demandait tout le temps “Moha, tu nous chantes une chanson !” J’ai commencé à écrire au lycée, c’est arrivé comme ça d’un coup. »

Il se met à écrire sur son cahier de maths au lycée Modeste-Leroy, à Évreux. « J’ai grandi à Agadir, au Maroc. Je suis arrivé en France à 13 ans. J’étais chez ma tante à Verneuil-sur-Avre (commune déléguée de Verneuil-d’Avre-et-d’Iton, Ndlr) et puis je suis arrivé à Évreux. »

Un chanteur inspiré par ses origines marocaines

Moha K se démarque par sa voix singulière, son talent de mélodiste, ses textes sincères et un univers musical inspiré de ses origines marocaines. En seulement un an et six titres, il cumule 60 millions de streams et 80 millions de vues sur les plateformes. Il s’offre deux singles d’or dont le hit « Vroum Vroum » certifié en cinq semaines. Son premier album « Dernier souffle » composé de 15 titres parfois mélancoliques, parfois ensoleillés et entêtants ; est un véritable mélange des genres entre influences raï, sonorités urbaines et mélodies pop.

Influencé par la musique orientale, le jeune homme inclut des sonorités raï dans sa musique. « Je suis fan de musique libanaise, égyptienne. J’écoute de tout, tant que je ressens une émotion. Du son russe, turc, roumain, latino... J’écoute aussi bien du rap hardcore que du son de lover de Justin Bieber. S’il a réussi, il y a bien une raison. »

Désormais, ses journées sont rythmées par la musique. « Je chante beaucoup, j’écris beaucoup toute la journée. Je travaille sur des nouvelles productions. » Il travaille avec des concepteurs rythmiques, qui lui proposent des instrumentaux. « Dès que ça me plaît, j’écris dessus. Ça vient tout seul. »

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