Maglor - Marion Maréchal-Le Pen, figure notoire de l'extrême droite française, a récemment suscité la controverse en appelant le ministre français de l'Intérieur à interdire la célébration de la "Journée du Chahid" sur le territoire français. Cette initiative fait suite à un appel de plusieurs personnalités, dont la journaliste algérienne Hana Ghezzar, invitant la diaspora algérienne à se rassembler à Paris à cette occasion. L'ex-députée d'extrême droite a qualifié cet appel de "provocation" dans un tweet publié sur son compte officiel.
L'appel à la commémoration de la "Journée du Chahid" a déclenché une polémique en France, mettant en lumière les tensions autour des événements liés à la guerre d'Algérie. La préfecture de police de Paris a réagi en interdisant les manifestations prévues, invoquant des risques de troubles à l'ordre public. Marion Maréchal-Le Pen, quant à elle, a renchéri en appelant directement à l'interdiction de cet événement sur le territoire français.
Dans sa réaction virulente à l'appel de Hana Ghezzar, Marion Maréchal-Le Pen a déclaré sur Twitter que la commémoration du Chahid était une "provocation" et a exhorté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à prendre des mesures. Elle a également questionné la présence de la journaliste algérienne en France, affirmant que célébrer les "Chahids" du FLN, responsables de la mort de Français et de Harkis, soldats comme civils, constituait une insulte à la mémoire des victimes.
La commémoration de la "Journée du Chahid" a donc été interdite, en accord avec la position défendue par Marion Maréchal-Le Pen. Le 17 février, Hana Ghezzar avait appelé la diaspora algérienne en France à se rassembler le 18 février pour honorer cette journée. Cependant, la préfecture de police de Paris a invoqué des "risques sérieux de troubles à l'ordre public" pour justifier cette interdiction.
Cette affaire révèle une fois de plus la sensibilité des relations franco-algériennes, marquées par un passé colonial douloureux. Les événements liés à la guerre d'Algérie demeurent un sujet délicat en France, où les autorités invoquent régulièrement des motifs de sécurité pour rejeter les demandes de rassemblement de la diaspora algérienne.