En Afrique du nord, les compétences ne manquent pas, qu’elles soient sportives, culturelles ou technologique. La tradition fait que chaque talent veut montrer ce dont il est capable. C’est le cas du Maroc, avec le lancement de la quatrième édition du festival de « Street-Art ». Un coup d’envoi donné par la jeune artiste marocaine, Ghizlane. A. Cette dernière a donc donné le premier coup de pinceau marquant le démarrage de cette édition que l’on surnomme au Maroc « Jidar/Mur, toiles de rue. ».
Cette édition qui s’étalera jusqu’au 22 avril prochain, est organisée par l’association EAC-L’Boulvart, en collaboration avec la Fondation nationale des musées. La ville marocaine de « Rabat » sera transformée pendant cette période en un lieu de création à ciel ouvert.
Au total onze (11) fresques murales monumentales seraient réalisées. Des fresques créés par dix artistes venus des pays tels que l’Espagne, le Mexique, la Pologne, le Japon, le Pérou et la Grèce, sans oublier le pays ou se déroulera cette édition, à savoir le Maroc. Les artistes de ces pays offriraient des passerelles entre pratiques artistiques et espace urbain.
Les artères de Rabat seraient des coins intéressants pour réaliser ces fresques qui ajouteraient certainement du décor quoique artistique à cette belle ville Marocaine, où ses murs qui deviendraient des pages d’une ville qui pourrait le cas échéant se métamorphoser.
Au rang des artistes invités pour l’occasion, l’on annonce les participations Zoer de l’Argentine, Arrazola et Muro One d’Espagne, Milu Correch du Pérou, Amaïa et Neilo de la France, Mina Hamada du Japon, Samir Iramo du Maroc, Sainer Decertor de la Pologne et Dimitris Taxis de la Grèce.
Selon le directeur du festival, M.Mohamed, ce dernier a annoncé que pour l’édition de cette année, il y’aurait de la diversité. Il aurait déclaré en outre : « Nous avons essayé d’inviter des pays n’ayant jamais pris part à ce festival, comme le Japon, le Pérou et la Pologne. Tout comme nous avons invité plus d’artistes femmes. ».