Maglor - Une nouvelle très attendue par la communauté des sans-papiers algériens à l'étranger vient de tomber : la possibilité d'obtenir un passeport auprès des consulats algériens est désormais une réalité. Cette annonce a été faite par Abdelouahab Yagoubi, député à l'Assemblée populaire nationale (APN), dans une publication sur sa page Facebook.
C'est une véritable bouffée d'oxygène pour les sans-papiers algériens qui, après des années de lutte et de démarches infructueuses, voient enfin une lueur d'espoir. Cette décision met fin à une mesure injuste qui privait les Algériens de leur droit fondamental à un passeport. L'obtention de ce document essentiel va permettre aux sans-papiers de résoudre de nombreux problèmes administratifs dans leurs pays de résidence. Enfin, ils pourront se sentir plus en sécurité et envisager l'avenir avec plus de sérénité.
Le Chef de l'État Abdelmadjid Tebboune a récemment promis, lors d'une déclaration samedi dernier, de résoudre la question des sans-papiers algériens "dans deux mois". Bien que les détails de son plan restent à être dévoilés, l'octroi de passeports par les consulats constitue une première étape concrète vers la régularisation de ces compatriotes. Désormais, les sans-papiers algériens n'auront plus besoin de présenter une preuve de régularité de séjour pour obtenir un passeport. Cette simplification administrative va grandement faciliter la vie de nombreux individus et permettra de régulariser leur situation.
Par ailleurs, le député de la diaspora soulève une autre question cruciale : quand les Algériens pourront-ils entrer librement dans leur pays natal avec leur simple carte d'identité nationale biométrique, un droit fondamental dont jouissent les citoyens de tous les autres pays ? Cette avancée vers l'octroi des passeports sans preuve de régularité constitue une première victoire, mais le gouvernement algérien devrait aller plus loin en mettant fin aux pratiques discriminatoires et en respectant les droits fondamentaux de ses citoyens, comme l'ont souligné les propos du député Yagoubi. La question reste en suspens : "Combien d'années attendrons-nous pour que les Algériens retrouvent leur droit d'entrer dans leur pays sur simple présentation de leur carte d'identité nationale biométrique, comme tous les citoyens des autres pays ?", s'est-il interrogé.