Assabah a consacré ce lundi 23 juillet un dossier pour revenir sur la question de la fuite des cerveaux tunisiens.
Les bureaux de migration régulière vers des pays comme la France, l’Allemagne ou encore le Canada connaissent une forte demande de la part de nos étudiants et bacheliers. Ceci est du principalement à une perte de confiance dans le système de l’enseignement tunisien, mais aussi à une idée prédominante, selon laquelle, un avenir à l’étranger est toujours meilleur.
Les dernières statistiques sur la fuite des cerveaux inquiète en Tunisie, si on sait qu’environ 78% des compétences tunisiennes veulent quitter le pays. Toujours selon Assabah, plus que la moitié (55%) des étudiants qui font des études à l’étranger décident de s’y installer refusant tout retour en Tunisie.
Il faut rappeler dans ce sens que le coordinateur général de l’Union des professeurs universitaires chercheurs tunisiens (Ijaba) Najm Eddine Jouida avait déclaré que plusieurs laboratoires de recherche scientifique ont fermé leurs portes à cause du départ de ses compétences à l’étranger. Jouida a ajouté que 80% des professeurs universitaires comptent quitter le pays.